Quoi que le cancer fut toujours considéré comme un problème lié au développement, plus de la moitié de tous les cancers ont lieu dans les pays en voie de développement. Au Maroc, tous les chiffres diffusés concernant l''incidence et la prévalence du cancer ne sont que des estimations et sont loin de représenter le profil réel de cette maladie en raison de l''absence de registres de cancer. Dans cette optique, nous avons entamé une étude épidémiologique rétrospective dans un grand centre d''oncologie Cette étude s''est basée sur un échantillon de 7023 cas de cancer ayant eu lieu pendant la période 1994 à 2004. Les résultats ont montré que les cancers du sein et du col utérin sont respectivement les plus fréquents. Par ailleurs, le sexe masculin présente beaucoup plus de risque pour les cancers du larynx, du poumon et de la vessie par rapport au sexe féminin qui présente plus de risque pour les cancers de la thyroïde, de la vésicule biliaire et du foie. En ce qui concerne le décès, les cancers pulmonaire, pancréatique, hépatique et oesophagien engendrent une létalité plus élevée ce qui leur confère la nomination de cancers de mauvais pronostic.
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