80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le procès de la responsabilité des Lumières dans le déclenchement de la Révolution française fut tardif et décentré : à cet égard, les textes des premiers dissidents (« modérés » et Girondins) furent autrement significatifs que ceux d'« aristocrates » qui continuèrent longtemps à dénoncer la Révolution au nom de la lettre même des oeuvres de Rousseau. De fait, c'est avec La Harpe et le Chateaubriand de l'Essai sur les Révolutions que se constitua, avec une efficacité tout autre que celle des doctrines contre-révolutionnaires proprement dites, une critique systématique du discours et des pratiques jacobines. La défense du legs des Lumières et de l'esprit révolutionnaire, liée le plus souvent, comme chez Marie-Joseph Chénier, à un attachement intransigeant à l'esthétique classique, constitua dès lors, et pour longtemps, un combat d'arrière garde. Le mythe du retour salvateur des Lumières s'élabora pourtant durant cette même période. C'est la genèse de ce mythe que le présent ouvrage se propose de mettre au jour.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année