On aime, on vous fait gagner le passionnant "Premières à éclairer la nuit", consacré à des poétesses du XXe siècle
Premières à éclairer la nuit, ce sont quinze miniatures, quinze vies minuscules de femmes qui traversent l'Histoire autant qu'elles sont traversées par elle.
Premières à éclairer la nuit, ce sont quinze miniatures, quinze vies minuscules de femmes qui traversent l'Histoire autant qu'elles sont traversées par elle. Quinze poètesses de divers continents qui racontent le XXe siècle à travers leur propre récit de mère, de soeur, d'amante ou d'épouse. Chacune s'adresse à une figure aimée qui devient le double du lecteur. Elles ont pour nom Anna Akhmatova, Marina Tsvetaïeva, Alejandra Pizarnik, Sylvia Plath, ou autres. Leur récit se fait l'écho des épreuves vécues où la tragédie d'un siècle irrigué par les guerres et les révolutions s'immisce dans les drames et bonheurs familiaux. La poésie se manifeste non seulement comme un acte de résistance mais comme une ferveur, l'élan vital de quinze éclaireuses qui dissipent, par leur oeuvre et leur goût de la liberté, les ténèbres du temps. Le récit de Cécile Holdban, poétesse elle aussi, apporte à l'ensemble une sororité et une dimension romanesque pleine de tendresse.
Sont présentées dans ce livre Edith Sodergran (en couverture), Gertrud Kolmar, Ingrid Jonker, Marina Tsvetaïeva, Ingeborg Bachmann, Forough Farrokhzâd, Nelly Sachs, Alejandra Pizarnik, Janet Frame, Karin Boye, Anna Akhmatova, Sylvia Plath, Gabriela Mistral, Antonia Pozzi et Anne Sexton.
On aime, on vous fait gagner le passionnant "Premières à éclairer la nuit", consacré à des poétesses du XXe siècle
À part Sylvia Plath, je n'avais lu aucune de ces 15 poétesses et ce livre m'a non seulement donné envie de découvrir leurs œuvres mais, ensuite, de relire ce que Cécile A. Holdban leur fait dire à travers ces 15 lettres fictives. L'autrice choisit une forme originale, fragmentaire, mêlant fiction, vers authentiques et éléments biographiques, pour évoquer ce que la poésie a apporté dans la vie de ces 15 poétesses, qui sont elles-mêmes importantes dans sa vie de lectrice et d'écrivaine.
Chaque lettre, sans se vouloir exhaustive, retrace la vie de ces 15 femmes, dont beaucoup sont marquées par des tragédies (pertes, morts brutales, exils...) et pour qui la poésie fut un mode de vie ou de survie. Dans ces lettres, chacune adressée à un être cher ou proche, se mêle subtilement la voix de l'autrice. Toutes témoignent de leur hypersensibilité au monde à travers un subtil travail de la langue et de l'intériorité, que la poésie permet d'exprimer avec force et liberté. L'inclusion de vers originaux, au fil des textes, crée parfois des décalages qui deviennent source de poésie. Les titres de chaque lettre, eux-même tirés des vers des poétesses évoquées, sont déjà un voyage dans leur univers singulier.
Un ouvrage qui m'a permis de découvrir des poétesses aussi différentes que Forough Farrokhzad, Janet Frame, Gabriela Mistral et Anne Sexton... tout comme la plume de Cécile A. Holdban que je lisais également pour la première fois, avec bonheur.
Cécile A. Holdban a trouvé une façon originale de parler de poétesses qui l'ont marquée: imaginer des lettres qu'elles auraient pu écrire à un de leurs proches.
C'est très bien tourné mais un peu trop érudit pour qui ne connait pas suffisamment ces 15 femmes.
Ce laisse toutefois dévorer sans problème.
Je remercie les éditions Arléa et lecteurs.com de m'avoir fait parvenir ce livre.
Tout d'abord , quel titre "Premières à éclairer la nuit" , référence à Vénus , cette chanson écrite par Gérard Manset ! Et puis , l'évocation de "Requiem" , ce long poème écrit par Anna Akhmatova pour dénoncer l'injustice et l'arbitraire du régime soviétique .
Dans l'interview consacrée à l'autrice , elle cite également Leonard Cohen qui disait que c'est par la faille que l'on a en nous qu'entre la lumière , superbe citation . Elle dit aussi qu'elle s'est retrouvée en ces poétesses qui racontaient leur siècle et tous ses troubles , ses déchirements , ses crimes .
"Elles sont des modèles de courage , de liberté , même quand elles décident de se donner la mort , Là aussi , c'est un acte de liberté . "
Voilà quelques idées jetées au hasard qui me donnent envie de lire ce livre .
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