80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Automne 1967. La fin de mon sursis universitaire sonne l'heure de mon service national. Depuis longtemps, j'ai opté pour la Coopération. L'attente d'une affectation à l'étranger est interminable, mais mi-novembre, la question tant attendue arrive : « Acceptez-vous d'aller au Malawi ? » Sans hésiter, je réponds « Oui, bien sûr ! ».
Janvier 1968. Notre avion longe le lac Malawi, des eaux pures s'étendant sur près de 600 kilomètres, bordées au nord par des falaises vertigineuses percées de grottes, témoins d'une préhistoire animée, et se déversant au sud dans la bouillonnante rivière Shire, affluent de l'immense Zambèze qui chemine lourdement vers l'Océan Indien.
À notre arrivée, un voyage dans le temps s'amorce, mêlant appréhension et envoûtement. Non préparés à cette nouvelle existence, nous découvrons que les Malawites, eux, savent accueillir le « porteur du souffle de l'ailleurs » dont la richesse est à savourer.
Deux ans plus tard, nous rentrons chez nous, semblables en apparence mais enrichis de mille étonnements de brousse, d'échanges respectueux de nos cultures différentes, de questionnements communs sur la destinée humaine, de peines et d'espoirs identiques, de joies profondes, de sourires plus éloquents que les rires.
Né à Rennes en 1942, Jean-Yves Defay a accompli une carrière variée et a parcouru le monde. D'abord professeur, il devient journaliste à Ouest-France puis diplomate au Quai d'Orsay et Matignon entre 1970 et 2007. En retraite, il se consacre à l'écriture et la photographie. Il partage sa vie entre Paris et la presqu'île guérandaise.
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