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Troie est détruite. Le vainqueur, Agamemnon, revient chez lui à Argos où il se fait assassiner par sa femme Clytemnestre. Le cycle de vengeance et de violence est enclenché : Oreste lavera la mort du père par le meurtre de la mère. Mais Athéna veille pour faire régner le droit, la justice et la démocratie.
Comment faire résonner ce mythe des origines du théâtre, écrit par Eschyle au ve siècle avant J.-C., dans une pièce du xxie siècle ? Comment clamer l'actualité de son appel à la lutte contre la barbarie ? C'est à la demande de Catherine Marnas, et Nuno Cardoso, directeur du Théâtre national de Porto, que Gurshad Shaheman propose, à partir de la trilogie des Atrides, un nouveau texte qui « parle aux gens de notre temps. » L'auteur relève le défi pour en faire « un bras de fer entre les dominants et les dominés, les oppresseurs et les oppressés ». Les personnages restent, mais la dramaturgie se métamorphose. Troie se transpose dans un Moyen-Orient ravagé par les guerres, Agamemnon devient une figure pathétique de l'impérialisme américain, les choeurs, des groupes (féministes, écologistes) résistant à la barbarie et à la destruction.
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