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Poupée de sang, chronique d'une vie : Elisabeth Berg

Couverture du livre « Poupée de sang, chronique d'une vie : Elisabeth Berg » de Paul Dussert aux éditions Paul Dussert
Résumé:

Poupée de sang est le dernier récit poétique d'Elsa Berg, ultime témoignage, improbable écriture de la douleur.
Avant son départ anticipé pour le voyage sans retour, Babeth alias Elsa Berg a consacré les dernières années de sa vie à sa création littéraire centrée sur la douleur. Paradoxalement,... Voir plus

Poupée de sang est le dernier récit poétique d'Elsa Berg, ultime témoignage, improbable écriture de la douleur.
Avant son départ anticipé pour le voyage sans retour, Babeth alias Elsa Berg a consacré les dernières années de sa vie à sa création littéraire centrée sur la douleur. Paradoxalement, la plupart de ses oeuvres picturales trahissent au contraire un certain ravissement, en particulier les aquarelles.
Éternelle amoureuse, artiste hors du commun aux mul-tiples facettes, ses peintures et ses écrits témoignent de l'indicible que la mémoire a enregistrée avant les mots. Ce que le langage peine à exprimer, la peinture le chante en une mélodie composée de notes noires et blanches, où se mêle la couleur.
Souvenirs, mémoire et biographie : Elsa Berg alias Élisabeth Dussert, écrivain, poète, artiste peintre, 1941- 1990 Le récit que nous faisons de notre vécu nous est inspiré par nos souvenirs. La mémoire de soi, comme celle des évènements dont nous avons été témoins, commence avant les mots. Le langage nous permet d'en donner un récit partageable avec les autres. Il ne faudrait pas ou-blier que ce récit n'est jamais celui du réel, mais celui de la représentation que nous en avons.
Et au-delà du récit, sous la loupe Freudienne on peut entrevoir dans les abysses de l'inconscient de Babeth la mise en scène du mythe de la crucifixion.

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