Dans les formes de débats sur le politique, il est souvent présenté une vision réactionnaire de celle-ci définie comme irrémédiablement en déclin et en déliquescence. La politique serait définitivement morte, telle Eurydice pour Orphée : Æternum vale ; « adieu pour l'éternité », tels sont les mots qu'Ovide, dans les Métamorphoses, met dans la bouche d'Orphée, à propos de son épouse d'Eurydice. Celle-ci succombe à la mort une seconde fois en fuyant le Tartare après que son époux eut le malheur de la regarder . Cette vision crépusculaire n'est pas la nôtre a contrario, il est important d'affirmer que la politique sous ces différentes formes se transforme sous plusieurs aspects moins perceptibles que dans le régime de représentation classique. Pour ce faire, il est nécessaire de ne pas se contenter d'une graphologie de la parole édictée par les institutions, mais de travailler sur les espaces plus grisâtres, c'est-à-dire moins reconnus de la parole publique
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