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« Ces choses-ci, ces choses ici, ne réclamant que le Témoin ; ...
Le coeur vaillant cabre ses ailes vaillamment Et soulève pour lui, O soulève pour lui à-demi la terre escabeau sous ses pieds ».
Ces vers du sonnet d'automne « Vivats pour la moisson » placent Gerard Manley Hopkins en témoin d'émerveillement devant ce qui se déroule sous ses yeux attentifs. Le poète chante et s'enchante du déploiement de la nature et des vivants qui la peuplent. Largement en avance sur son temps, il sait aussi le monde naturel grandement menacé par les malfaisances que l'homme exerce sur lui.
Entre élévation du regard et naufrage emportant cinq religieuses réduites à l'exil, saillie d'un simple oiseau hors du bois et constante inquiétude de l'homme ; entre le plomb du désespoir et la louange d'or de la Beauté brute, en des sommets de spiritualité, le florilège hopkinsien fait entrer son lecteur (surtout à voix haute) dans un langage proprement inédit, une versification toute nouvelle. Car le poète revendique l'invention du Sprung Rhythm que d'aucuns qualifieront de révolutionnaire : une nouvelle langue poétique, un nouveau parler des choses de tout temps.
Il n'est que de se laisser prendre et emmener.
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