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Librement inspirée de la Danse de mort de Strindberg, Dürrenmatt transforme le drame suédois, qui plongeait le spectateur dans une crise classique de ménage bourgeois, en une comédie grinçante, et met à distance l'oeuvre de son prédécesseur, dégraissée de tout sentimentalisme. Strindberg nous amenait sur un récif perdu, lieu idéal pour concentrer les difficultés du vivre ensemble. Le capitaine Edgar et sa femme Alice mariés depuis vingt-cinq ans souffrent l'un de l'autre, sans possibilité d'évacuer leur frustration par le biais d'autres personnes. Jusqu'à la visite de l'ami Kurt qui, à l'époque, avait aidé le couple à se former.
Chez Dürrenmatt les trois acteurs échangent leurs méchancetés devant un rideau de velours noir. En mettant l'accent sur l'essentiel, à savoir l'impossibilité de vivre ensemble et en supprimant l'ambiance que l'on trouve chez Strindberg, le jeu prend davantage d'importance. La pièce devient un ring pour acteurs et sa cruauté devient presque drôle.
Traduit de l'allemand par Hélène Mauler et René Zahnd.
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