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Pierre Benoit, le romancier paradoxal

Couverture du livre « Pierre Benoit, le romancier paradoxal » de Gerard De Cortanze aux éditions Albin Michel
Résumé:

Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoit (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé. Aurore, Antinéa, Athelstane, Axelle..., les troublantes héroïnes de ce séducteur... Voir plus

Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoit (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé. Aurore, Antinéa, Athelstane, Axelle..., les troublantes héroïnes de ce séducteur impénitent sont autant de femmes fatales qui inspirèrent les plus grands cinéastes.
A l'occasion du cinquantenaire de la mort de Pierre Benoit, l'écrivain Gérard de Cortanze retrace le parcours chaotique de ce romancier prolixe, auteur de quarante-trois romans. Marqué par la Grande Guerre, il connut toutes les gloires - il entra en 1931, à 45 ans, à l'Académie française - et la déchéance suprême lorsqu'il fut, en 1944, injustement jeté en prison pour « collaboration avec l'ennemi ».
Sa biographie, exhaustive et remarquablement documentée, le sort enfin du purgatoire auquel une certaine critique l'avait condamné. Elle retrace la vie littéraire foisonnante du Paris de l'entre-deux-guerres dont Pierre Benoit fut un des piliers avec ses amis Carco ou Dorgelès, nous fait croiser les innombrables conquêtes du romancier (de la chanteuse Marie Dubas à l'actrice Betty Stockfeld, en passant par Spinelly et Musidora) et révèle les nombreuses facettes de l'auteur de L'Atlantide, qui écrivit aussi bien des dialogues de films, que des centaines d'articles ou des livrets d'opérette. A son ami Jean Cocteau qui lui fit remarquer un jour qu'il avait « le génie de l'imprévu », Pierre Benoit répondit que « le devoir du romancier, c'est d'être de son temps. » Le XXe siècle et ses soubresauts lui donnèrent, ô combien, l'occasion d'être ce romancier paradoxal revendiquant une vie faite « d'absence d'unité, d'expérience et de rêverie ».

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