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L'auteur retrace la vie de l'artiste peintre, de ses origines à ce qui a jalonné son existence pour laisser une empreinte et une œuvre populaire, détentrice d'une identité, synonyme de liberté reconnue à travers le monde.
Il aborde les thèmes qui ont façonné la femme amoureuse, puissante et plurielle. Son parcours est un hymne, plus qu'un combat avec une dualité aussi troublante que transcendante. Les souffrances sont au centre de ses aspirations.
Très tôt touchée par la poliomyélite et plus tard par un accident de la route qui va bouleverser sa vie, elle traverse les expériences intensément. Elle sera l'amante insatiable et débordante des deux sexes, l'épouse meurtrie d'un maître à qui elle voue une admiration et un attachement viscéral et éternel.
Avec Diego Rivera, elle forme un couple aimanté et chaotique. Éprouvée dans sa chair, Frida doit faire après plusieurs fausses couches le deuil d'être maman. Symbole d'un féminisme sauvage, elle ne néglige pas pour autant les artifices, au service d'une savante et consciente séduction.
J'ai été touchée par son histoire, témoin et conviction d'une sensibilité exacerbée pour la vie et ses aspérités. À travers ses tableaux que l'on visite comme un voyage, on éprouve et on ressent le journal d'une traversée unique et mouvementée.
Frida Khalo, icône ou martyre, libertine ou déesse, n'a sans doute pas encore finit de nous surprendre et de se réinventer.
Suivez le guide !
En rangeant ma bibliothèque, j’ai retrouvé ce livre que j’avais acheté il y a longtemps : je l’avais feuilleté et parcouru, mais pas vraiment lu. C’est chose faite et je le referme avec d’une part la furieuse envie de sauter dans le premier avion à destination de New-York et d’autre part l’impérieuse nécessité de relire les ouvrages de Paul Auster que j’ai tant aimés (Moon Palace, La Musique du Hasard, Le Voyage d'Anna Blume, Mr Vertigo) !
Pour le prochain voyage à New-York il faudra encore un peu patienter mais il est certain que si j’ai la chance d’y retourner j’emporterai ce bouquin et ne manquerai pas de me mettre dans les pas de Quinn (cf Cité de Verre) et dans ceux de Paul Auster lui-même. New-York est une ville qu’il faut parcourir à pieds, les yeux souvent levés pour admirer les différents styles d’architecture des magnifiques buildings, pour se rendre compte de ses multiples contrastes car on peut passer d’un quartier trépidant à un oasis de calme, d’un block à l’autre, et pour ressentir pleinement la vie des New-Yorkais.
Paul Auster est né dans le New-Jersey (à Newark) mais, il est profondément new-yorkais et toute son œuvre (ou la plupart de ses romans) est ancrée dans New-York, ce que démontre parfaitement l’ouvrage de son ami Gérard de Cortanze à lire tantôt comme une biographie, tantôt comme un guide sur les œuvres de l’écrivain, et sur New-York.
En 1886, alors âgé de 32 ans, Louis XVI décide de se rendre à Cherbourg. Ce passionné de cartes marines et de géographie n’avait encore jamais vu la mer.
Il décide de partir en équipage réduit, sans tout le cérémonial que lui impose la couronne, contre l’avis de ses conseillers. Cela va tout de même représenter quelques dizaines de personnes à sa suite, pour traverser les villes et les villages entre Versailles et Cherbourg, et enfin découvrir le peuple de cette Normandie qu’il connaît bien peu.
Ce roi que l’on imagine bien naïf et si peu à sa place est un homme instruit, passionné par la géographie, la marine, la technique. Il parle plusieurs langues et connaît parfaitement bien ses dossiers. Mais il est hélas très mal accompagné par les nobles et les flatteurs de son gouvernement ou de la cour, par tous ceux qui s’ils se pressent à Versailles pour récolter les honneurs ne se privent pourtant pas de dire le plus grand mal de celui qui les gouverne.
J’ai aimé ce roman qui nous fait découvrir la personnalité de ce roi méconnu. A part son rôle avant et pendant la révolution, sa fin sur l’échafaud en 1793, je ne me souviens pas d’avoir entendu souvent évoquer ses qualités, ses compétences, ses ambitions ou ses réalisations.
Et pourtant, son souci d’égalité homme femme, son désir avorté d’abolir l’esclavage, son acceptation des juifs et des protestants dont il souhaite le retour en France, son envie de faire le bien de son peuple, pour ne citer que ces actions là sont quasiment passées sous silence.
ma chronique complète est en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/11/10/le-roi-qui-voulait-voir-la-mer-gerard-de-cortanze/
Après être allée au-delà de l'image largement répandue de Frida et en avoir appris plus sur elle grâce au très beau roman Rien n'est noir de Claire Berest, c'était un plaisir de lire ces textes de Gérard de Cortanze.
En sept textes évoquant chacun un aspect ou un épisode de la vie de l'artiste renommée, Gérard de Cortanze brosse le portrait d'une femme que la douleur n'a jamais quittée, mais d'une volonté à toute épreuve.
On peut croiser dans ces récits la photographe Gisèle Freund, qui fut durant quelques années la spectatrice de la vie de couple de Frida et Diego Rivera. Ou encore Léon Trotski, son amant russe.
Et enfin Diego Rivera, indissociable de Frida...
Une lecture très agréable que je vous conseille si vous avez envie d'en apprendre un peu plus sur cette figure mythique.
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