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« ... et vous saurez la vérité, car voir le passé sur les murs de nos villes et nos villages, nos maisons, nos cuisines et nos chambres, c'est maintenant à la portée de chacune et chacun de nous. » Suite à deux intuitions techniques, un jeune ingénieur donne naissance à une innovation majeure, comparable à l'arrivée du téléphone il y a un siècle.
Chaque évènement a laissé sa trace dans les matériaux environnants, (meubles, murs, pierres), sous forme de photons captifs. Certains photons, rares, rebondissent entre des atomes « geôliers » des semaines, des années, des siècles. L'existence de ces photons captifs est connue mais jusqu'à présent, personne n'a réussi à les saisir. Cet ingénieur, malgré son niveau scientifique plutôt modeste, y est parvenu, au grand dam des chercheurs en physique fondamentale, services secrets et polices.
Ces photons, une fois récupérés et traités, procurent l'image du moment où ils ont été capturés par la matière. Ils nous offrent donc des images du passé : Picasso peignant Guernica, Bonaparte séduisant Joséphine, Néron mettant le feu à Rome. Mais aussi le propre passé de chacune et chacun de nous, de notre enfance jusqu'au présent. La Photonie est née.
Photons captifs est le récit de cette naissance. Il en évoque certes les aspects techniques. Mais surtout, le roman raconte les aventures échevelées et débridées de cet homme dépassé par l'ampleur de ce qu'il a inventé, ainsi que les premières applications révolutionnaires de la Photonie.
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