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Fernandville : petite municipalité au creux d'une région pauvre, dépeuplée, sans histoire, sans ambition et sans importance revivant inlassablement ses mêmes drames insignifiants.
Mais qu'y a-t-il donc alors à Fernandville pour que le haut dirigeant d'une chaîne nationale de journaux s'y intéresse? Pourquoi donc Dominique Benoît, jeune journaliste idéaliste, s'y est-elle accroché les pieds? Pourquoi certains s'intéressent-ils tant au petit journal local que son patron, ce vieux singe ratoureux, mène en dictateur. Pourquoi monsieur le maire en fait-il une obsession? Que vient donc y trafiquer un chef syndicaliste carriériste en pleine ascension professionnelle? Des intrigues s'y préparent? mais qui donc tire les ficelles?
Fernandville endormie aura ouvert un oeil et assisté, désabusée, à un invraisemblable mélodrame. Plusieurs de ses acteurs auront raté une belle occasion de se tenir tranquilles. Quelques-uns auront tout perdu là ou quelques autres auront beaucoup gagné. Aussi insignifiants que soient les enjeux, les trahisons n'en seront pas moins douloureuses.
Québécois pure laine né en Afrique par un coup du destin, Pascal Chaussé a passé l'essentiel de sa vie active à observer les dessous de la politique de village. Journaliste de formation, il a été, tour à tour, commis de dépanneur dans une pourvoirie, barman à 16 ans, animateur de radio, directeur de l'information, conseiller informatique, agent de développement local et agent d'information dans « sa » Vallée-de-la-Gatineau. Fin observateur, il a acquis un oeil critique et un goût prononcé pour le sarcasme qu'il met à profit dans ce tout premier roman. Mais bien sûr, Fernandville n'est pas Maniwaki et toute ressemblance ne serait évidemment que le fruit d'un malencontreux hasard?
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