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Petites suites pour voix seule ; trois kaddishs pour mémoire

Couverture du livre « Petites suites pour voix seule ; trois kaddishs pour mémoire » de  aux éditions Le Temps Des Cerises
Résumé:

« Chaque vécu de déportation est spécifique. Dans ce monde insolite et dément conçu par le régime nationalsocialiste allemand et mis en oeuvre par la SS, se côtoient l'indicible et l'ordinaire, selon un dosage aléatoire, fonction du hasard, de l'arbitraire et des circonstances.
Tout rescapé... Voir plus

« Chaque vécu de déportation est spécifique. Dans ce monde insolite et dément conçu par le régime nationalsocialiste allemand et mis en oeuvre par la SS, se côtoient l'indicible et l'ordinaire, selon un dosage aléatoire, fonction du hasard, de l'arbitraire et des circonstances.
Tout rescapé porte en lui le souvenir et la perception des événements vécus, de l'horreur et de la terreur côtoyées, parfois de l'humanité salvatrice de tel ou telle codétenu(e).
Les récits n'appartiennent qu'aux seuls rescapés. Il ne peut y avoir en la matière de « témoins de témoins ». La disparition progressive de la génération des témoins soulève la question du devenir de cette singularité des mémoires qui risque de se fondre dans un vaste et unique récit, progressivement inscrit dans l'imaginaire collectif au point d'occulter précisément ce caractère humain et singulier de chaque expérience, de chaque parcours.
Il appartient aux historiens de l'expliquer, il appartient aux organismes de mémoire de collecter ces récits et d'en assurer la conservation. Le livre de Jean Louis Cloët nous transporte vers des horizons divers.
Il s'est proposé de jeter un pont entre les mémoires, déportation des Juifs ou déportation de répression, les confronte pour mieux en appréhender les aspects communs et les différences. Entre les récits s'établit ainsi un dialogue qui guide le lecteur à travers une histoire ô combien complexe et douloureuse.
Son mérite est d'avoir, sous la même couverture, fait se rencontrer Déportation et Shoah (Extermination) pour nous dire que la fraternité se bâtit de façon durable dans la confrontation et le respect des différences, afin que l'oubli n'ait jamais en définitive raison de la Vérité propre à chacun.
C'est la condition d'une mémoire vivante : elle s'adresse au coeur tout autant qu'à la raison. »

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