Après la mort soudaine de l'être qui lui est le plus cher, Clara vit une agonie psychique, passant par le déni, la colère, le désespoir puis l'acceptation.
Entre profonds abattements et élans de courage, elle réalisera qu'elle n'est pas restée seule...
« J'ai accouru aussi vite que c'était humainement possible. J'ai accompli les gestes adéquats. Mon coeur battait si fort qu'il résonnait dans ma tête, à un tel point que je l'ai pris pour le tien. Quand je me suis rendu compte de mon erreur, je me suis insul¬tée. J'ai réalisé qu'elle t'avait foudroyé.
Aller chercher de l'aide ! J'ai ouvert la porte. Partout où je regardais, j'avais ton image, là, gisant. Revenir auprès de toi. Vouloir te voir bouger. Et les secours qui n'arrivent pas. Et ces gestes qui ne donnent rien. J'ai hurlé ma douleur. J'ai hurlé mon incapacité, mon absence de pouvoir, toute mon impuissance. La bande-son s'est brisée et plus rien ne sonne comme avant. Maudits soient ceux qui trouvent de la beauté en la mort. Requiem æternam. » La perte d'êtres chers, le combat contre la maladie, deux accidents, rien n'a découragé Céline Maroy. Cette petite Bretonne d'adoption, née à Paris, modèle de persévérance, a su concilier l'amour de l'écriture et l'amour de ses trois filles.
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