Dans la région fictive de Pin, où prospère une méchanceté certaine, Siméon Pellaud est victime d'une agression à la pive. Le lendemain, il se rend chez le médecin, où il apprend qu'il doit patienter quelques jours avant de se faire opérer. Nous sommes à fin octobre, juste avant la fête des Morts. Une seconde agression cause le décès d'un jeune homme, fondateur d'un centre bouddhiste local. Plutôt que d'enquêter sur une cabale qui le dépasse, Siméon se promène et visite le cimetière de Pin pour évoquer avec les défunts la nostalgie des époques truculentes. Sur le chemin du village, il s'est fait un ami, le petit Maxime, qu'il pense pouvoir adopter.
- Tu crois à la chance, Siméon ?
- Oui, un peu, on dit qu'il faut la provoquer, elle ne tombe pas du ciel.
- Si, oui... Si par exemple, un homme est foudroyé sept fois et qu'à chaque fois il est toujours en vie, est-ce que tu crois qu'il a de la chance?
- Bien sûr, c'est l'homme le plus chanceux du monde.
- Alors c'est que la chance peut tomber du ciel.
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