80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Au fond, les vrais voyages sont immobiles. Immobiles et infinis. Solitaires. Silencieux. Souvent, ils commencent dans une chambre où l'on est enfermé parce qu'il pleut ou parce qu'on est malade, obligé de garder le lit. On a huit ou neuf ans, le goût des images qui partent toutes seules dans tous les sens et qu'on lit de même, en sautant par-dessus les fuseaux horaires...» Une caravane amarrée au fond d'un jardin, un vieil Indien planteur de tabac, les flonflons d'un manège sous la pluie, une ville du Nord au nom de femme ou un vrai train somnambule dans un Orient de carte postale, il n'en faut pas plus pour relancer la machine à rêver d'un vagabond furtif en proie à la nostalgique douceur des retours. Souvenirs, portraits ou notes ferroviaires, ces courts récits s'offrent comme une manière de variation musicale autour du mot de Rimbaud : «On ne part pas.» Guy Goffette.
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