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Avec ce nouveau recueil de poésies, Pascal Mora poursuit une quête de cette part d'invisible qui nous échoit. Dans sa marche incessante, se déploie la nature avec ses forêts immenses comme autant d'allégories d'une recherche mystique terriblement vivante où l'esprit immortel gagne peu à peu sur l'homme. Au fil de la lecture, c'est la nature tout entière qui nous accompagne. Pascal Mora place sa poésie au-delà du temps même si parfois elle semble venir de la mémoire des racines. Sa poésie chante avec les oiseaux comme pour mieux saluer les acteurs du monde que sont les fleurs, les chemins, les arbres, les chevreuils. On dirait qu'il se fait chamane dans le verbe. De ses poèmes découle une sève langagière et salvatrice, car il ne démontre rien, mais dévoile peu à peu ce qui sort de l'obscurité de la matière. Ce poète nous rappelle alors les mythes qui ont façonné les hommes tout en nous susurrant une parole vivante et tellement plus profonde. La belle préface d'Irène Duboeuf nous explique les multiples aspects de cette poétique tout en diversité et nous enjoint à nous laisser gagner par cette profondeur qui nous fait chavirer. Il ne nous reste plus qu'à lire ce poète qui comprend le vent et les arbres et sait nous les faire parler jusqu'en leur lumière. Ainsi, la présence en forêt relie des instants de toujours à la vie au XXIe siècle de même qu'au marcheur attentif et aimant.
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