80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Par-delà son charme à tout jamais fixé par les Scènes de Henry Murger et l'opéra de Puccini, la bohème pose à l'historien comme à l'anthropologue les problèmes les plus difficiles qui soient. Son interprétation engage, en effet, aussi bien la définition de la culture bourgeoise que les rapports des artistes avec la société, les liens entre la créativité et la marginalité. En écartant les clichés, il faut tout reprendre à neuf. C'est ce que tente ici Jerrold Seigel, textes en main, en interrogeant les époques, les milieux, les témoins célèbres et inconnus : de la bohème romantique à l'avant-garde surréaliste ; de Courbet et Baudelaire à Apollinaire et à Aragon. Son essai d'histoire culturelle pourrait s'appeler «le théâtre de l'ambivalence». Contre toute interprétation unilatérale, folklorique ou purement sociologique, la bohème, immuable et changeante, image et symbole autant que genre de vie, est, en effet, pour l'auteur, loin de se résumer à un simple refus du monde bourgeois. Elle serait, au contraire, la projection dramatisée des conflits et tensions qu'il porte en lui. Une expérience frontière.
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