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Comment expliquer que la parentalité devienne une relation massivement investie par les décideurs politiques, mais également par les parents eux-mêmes ? C'est la question que pose cet ouvrage à partir d'une enquête sociologique basée sur des observations ethnographiques et sur des entretiens auprès de professionnels ou de parents concernés par le soutien à la parentalité. À partir d'une position « embedded » de la chercheuse, l'enquête dresse une description et une analyse de la fabrique, de la mise en oeuvre mais également de la réception des politiques de « soutien à la parentalité » en France. Elle souligne les enjeux et les ambivalences d'une politique publique enracinée dans le champ des politiques familiales, mais aussi dans l'ensemble plus hétérogène d'autres politiques publiques. En éclairant des cas concrets d'aide aux parents, l'ouvrage montre comment se confondent deux régimes d'intervention : l'un étant fondé sur la prescription, la moralisation et l'encadrement des parents ; l'autre basé sur l'empathie, l'écoute et le soutien. Dans un contexte social et politique marqué par un régime de la responsabilisation des personnes, le « soutien à la parentalité », ou la prise en charge des parents, constitue un avatar du basculement d'un modèle solidariste du risque à un modèle responsabiliste de celui-ci. Le problème de la parentalité constitue une aubaine permettant aux pouvoirs publics de se retourner vers la famille pour répondre aux problèmes sociaux dont les institutions ont la charge sans qu'elles ne parviennent pourtant à les réguler.
Avec le soutien du Centre Max Weber et de l'INSPÉ de Lyon.
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