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Ouverture à la française

Couverture du livre « Ouverture à la française » de Dora Djann aux éditions Emmanuelle Collas
Résumé:

Originaire de Turquie, Ziné n'a pas revu son père depuis quinze ans, depuis qu'elle s'est mariée avec un Français et sans le consentement de sa famille. Maintenant qu'elle a divorcé, elle voudrait renouer avec lui mais elle craint d'être la cible d'un crime d'honneur. Ziné se met à fréquenter le... Voir plus

Originaire de Turquie, Ziné n'a pas revu son père depuis quinze ans, depuis qu'elle s'est mariée avec un Français et sans le consentement de sa famille. Maintenant qu'elle a divorcé, elle voudrait renouer avec lui mais elle craint d'être la cible d'un crime d'honneur. Ziné se met à fréquenter le milieu kurde dans le quartier où vit son père, le dixième arrondissement parisien. Elle se confronte alors à l'histoire du son pays natal, le Kurdistan.
Mais pas seulement... Ziné retrouve sa mémoire de petite fille. Elle raconte alors la vie d'une famille kurde de Turquie, dont les parents communistes, engagés contre l'obscurantisme, le matérialisme et le patriarcat, sont arrêtés, emprisonnés et rejetés par la famille, les déménagements incessants entre Gaziantep et Istanbul, sous l'autorité exclusive du grand-père, le souffle commun aux femmes kurdes et alévies, les discussions secrètes des parents dans la langue natale interdite, leur départ, sa solitude, puis son exil quand elle les rejoint enfin en France.
Au fur et à mesure de son introspection, Ziné se réapproprie sa vie. Sa découverte de l'oppression des minorités, auxquelles elle essaie de s'identifier, l'obsède tant qu'elle hésite désormais à s'engager, comme ses parents jadis, en rejoignant la résistance kurde. Dans ce va-et-vient entre l'enfance et l'âge adulte, entre la Turquie et Paris, entre la tradition familiale et la question politique, Dora Djann explore avec humour et résilience la relation père-fille et livre dans ce premier roman le destin d'une jeune femme française aux prises avec ses racines.

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Avis (1)

  • Lu dans le cadre du Cercle Livresque

    Au début, qui est aussi la fin, Ziné est à Paris et guette son père qu'elle n'a pas revu depuis quinze ans: il a cessé de lui parler quand elle s'est mariée malgré son veto; mais maintenant, elle est divorcée.
    Elle est née en 80 pendant le conflit...
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    Lu dans le cadre du Cercle Livresque

    Au début, qui est aussi la fin, Ziné est à Paris et guette son père qu'elle n'a pas revu depuis quinze ans: il a cessé de lui parler quand elle s'est mariée malgré son veto; mais maintenant, elle est divorcée.
    Elle est née en 80 pendant le conflit turco-syrien; (elle a la peau très sombre ce qui étonne les siens : « il se peut que tu ne sois pas de notre famille, les infirmières se sont peut-être trompées dans le noir et ont échangés les nouveaux-nés »Née à la lueur d’une bougie car il n’y avait plus d’électricité.
    Son père quitte très vite la famille car il est recherché par la police. Sa mère, 18 ans, un fils, est enceinte quand on vient l'arrêter sur dénonciation de son beau-père. Un an de prison politique où est né son 2e fils. Trente cinq déménagements!! de quartier en quartier, de ville en ville pour s'établir à Istambul , dans le quartier déshérité des communistes, des kurdes et alévies qu'ils sont mais elle se sent turque et en est fière.
    Elle aimait jouer aux échecs avec son père.(Le titre du livre vient d’ailleurs d’une expression de jeu d’échec)
    Le père est idéaliste et pacifiste (il veut participer à la création d'une Cité du consentement) mais il est en danger, il va devoir partir en France. En 4 ans, il n'obtient pas de papiers et ne peut bénéficier du droit d'asile.
    Toute la famille est contrainte d'aller vivre chez le grand-père.Ce dernier agresse la mère mais la plainte est jugée non recevable. Ils quittent l'appartement du grand-père et la mère doit travailler, la vie est très dure. La mère va partir et exige de sa fille qu'elle ne parle jamais de ses origine kurdes; les enfants sont séparés. En France, la mère doit prouver qu'elle était en danger; elle a laissé ses enfants pour suivre son mari en exil. "Cette prison là, celle de l'exil, elle ne pourra pas s'en libérer". Bientôt les enfants rejoindront leurs parents, non sans mal .Ziné parle un peu français et sert de traductrice pour ses parents et les aide à avoir une couverture sociale.
    Ils apprennent l'assassinat du grand-père à coup de hache par son infirmier.
    La situation est compliquée: le père rentre blessé d'une réunion de son parti: il ne veut plus faire de politique ni fréquenter les kurdes "nous sommes devenus des exilés au sein de notre propre communauté en France et nous n'avons pas non plus réussi à tisser de relations avec les familles françaises ou francophones"
    Elle veut quitter sa famille et le fait en se mariant avec un français, un artiste qu'elle cessera d'aimer assez rapidement. Elle vit seule et travaille, elle fera un voyage chez les kurdes et voudra devenir résistante kurde des montagnes mais elle veut surtout se réconcilier avec son père…

    Facile à lire, fait de chapitres très courts, mais me parait un peu superficiel sur un sujet douloureux.C’est un premier roman dont l’autrice est née en Turquie.

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