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« Ornicar ? », après « Dire » et « Croire », poursuit avec « Mourir ».
Les débats sur l'euthanasie ou sur le droit de choisir sa mort, le retour de la violence de guerre font l'actualité de la question de la mort.
Toujours là, pour chaque vivant, elle se présente sous des masques différents en fonction des lieux, des temps ou encore de l'échelle envisagée, collective ou individuelle. « Ornicar ? » 58 se penche sur les dimensions symboliques, imaginaires et réelles de la mort - réel au sens de Lacan, à savoir l'impossible.
Pour ce numéro 58, « Ornicar ? », revue de psychanalyse ouverte aux champs de savoir, voyage de la Grèce archaïque à l'époque contemporaine. Les contributions d'historiens, philosophes, chercheurs en littérature ou en sciences politiques, psychanalystes abordent notamment : « mourir à la guerre », « marcher à l'échafaud », « survivre à sa mort » (du XIXe au transhumanisme), « mourir au théâtre ou dans le roman policier », et encore, « l'immortalité », « La Disparation » (Pérec), « la mort volontaire »...
Jacques-Alain Miller nous invite à faire retour, à partir de la fin, sur la question du commencement. La fin d'une analyse, dit-il, se déduit de son début.
« À la fin c'est toujours la mort qui gagne », disait Staline à la façon de La Palisse, avec un accent de fatalité que la psychanalyse ne partage pas, malgré sa force d'évidence. Lacan énonce : « La mort est du domaine de la foi. »
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