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« La porte s'ouvrit et le soleil s'engouffra. Silhouette féminine. L'effet de contre-jour me gênait à douter de mes yeux. Une poussière de lumière enveloppait ses cheveux. Un beau sourire et beaucoup de larmes. C'était Oriane. Elle se jeta dans mes bras, hoquetant des mots que je ne comprenais pas. Énorme surprise ! Totale ! Désarroi complet ! Comme cela, sortie de nulle part. Depuis si longtemps ! Comme un cadeau de miracle. Plus que blottie, elle était plaquée contre moi. Elle pleurait, doucement, doucement et ses pleurs n'en finissaient pas. Je la serrais contre moi. Un peu. Avec beaucoup de délicatesse. - Pleure, pleure. Dans mes bras ta peine sera plus douce. Et je passais ma main dans ses cheveux. » De rapprochements en renoncements, de retrouvailles en éclipses, M. Guiguet évoque l'histoire d'amour d'Oriane et d'un narrateur transporté dans un tourbillon de sentiments toujours plus instables, puissants, changeants... Véritable autopsie d'une âme masculine attachante, prise dans les affres d'une passion absolue, entre doute, désir et attente, ce roman à l'écriture pudique et élégante, proche de la dentelle, laisse éclater toute la sensibilité d'un romancier qui, après Le Territoire du lac, revient au faîte de son art.
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