Elle vient d'emménager avec son homme. Dans un grand loft blanc qu'ils ont retapé. Elle doit se marier au mois de juin. La date est bloquée sur le calendrier de l'entrée.
Il va emménager avec sa femme et sa petite fille au deuxième étage du bâtiment B. Les travaux sont presque terminés.
Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre, sous le porche de l'entrée. Elle le voit entrer, il est à contre-jour. Elle sent son corps se vider. Il la regarde. Il a du mal à parler.
Plus tard, ils se diront que c'est à ce moment-là que tout a commencé. Ils se diront qu'il était vain de lutter.
Il y a des histoires contre lesquelles on ne lutte pas.
Les histoires d'amour finissent mal, en général.
D'autant plus quand elles sont cachées, secrètes, impossibles.
Elle vient de s'installer dans un loft parisien avec celui qui l'a demandée en mariage (et elle a dit oui).
Il emménage peu après avec femme et enfant au 2ème.
Entre eux c'est presque immédiat. L'attirance, l'attraction irrésistible, la complicité, le désir, l'évidence.
Une histoire d'amour passionnée et passionnelle, sensuelle. L'ivresse, la dépendance, le bonheur infini, la souffrance inévitable...
Une histoire qui n'en finit pas de finir, dans la douleur...
On a envie de dire "Mais pourquoi ne décide-t-elle pas ceci ?" "Mais pourquoi fait-il ça ?"... alors qu'au fond, on sait très bien que la raison n'a pas sa place dans ce genre d'histoire...
Une histoire d'amour....
Elle emménage dans un grand loft, avec l'homme de sa vie. Enfin, celui qu'elle va épouser. Elle a dit oui. Même versé une larme.
Lui emménage à l'étage au-dessous. Avec femme et fillette de deux ans. L'amour, ça peut aussi être propret, bien rangé, avec rien qui dépasse. Si, ça peut ! Un peu.
Ils se croisent.
S'attirent.
C'est plus fort qu'eux.
Une histoire pas très originale.
"Mais tu as aimé quand même ?"
Et bien, oui !
Même si parfois, certaines redondances m'ont lassée. Même si, bien sûr, j'ai pesté contre le cliché du mari lâche et volage.
Même si je n'ai pas non plus développé d'affection particulière pour le personnage féminin.
Roman sauvé, à la volée, par une écriture rythmique. Parfaitement adaptée à ce qu'on me raconte.
Des phrases courtes pour dire l'urgence de s'aimer, quand on s'aime autant, si fort. La passion a des économies de mots, puisque la peau...
Le tout donne un premier roman cohérent, mené tambour battant par une plume prometteuse.
Je suis curieuse de découvrir son second ouvrage.
Ils sont voisins depuis peu.Elle, elle doit se marier à un homme toujours parti pour des raisons professionnelles.Lui,il est marié à une Américaine, ils ont une petite fille.Ils ont un coup de foudre l'un pour l'autre, ils "tombent". L'auteure déroule avec finesse la force de l'évolution du sentiment amoureux qui enchaîne les deux personnages.Ils vivent l'adultère, pourtant tous deux savent que leur histoire va prendre fin et le choix de l'auteure de tenir un agenda de leur relation est un signe.Ils savent que la réalité les rattrapera, lui ne pourra se résoudre à abandonner sa fille.Elle, elle finit par se séparer de ses deux hommes.Alors l'épouse trompée et le fiancé cocufié se rencontrent, au fond ils savaient mais n'ont pas voulu voir.Il lui fera mille promesses vaines.Elle sombrera puis déménagera.Après le chagrin vient le temps de la résilience.
Le thème est convenu, c'est la façon de le développer jusqu'à le décortiquer qui fait l'intérêt du récit.
Géraldine Dalban-Moreynas nous fait le récit d'un coup de foudre dont l'avortement transpire très vite l'évidence : elle, l'amoureuse aveuglée, naïve, qui perdra " tout ", et, lui, le mufle indécis qui choisira la raison confortable.
Une histoire qui ne casse pas trois pattes à un canard et dont l'issue est plutôt courue d'avance, mais qui parvient à pousser le lecteur hors de ses gonds face à l'incompréhensible acharnement de ses protagonistes et à leurs échanges plutôt mièvres.
Néanmoins, ce ne fut pas une lecture désagréable.
Géraldine Dalban-Moreynas c’est le Gusteau de “Ratatouille” -avec une plume et non pas une cuillère en bois-
et la preuve que “Tout le monde peut écrire”
Car oui @geraldinefromlabutte est entrepreneuse dans le e-commerce, voire “influenceuse” elle maniait la plume avant et réalise aujourd’hui moult projets en même temps avec brio et succès.
Alors ce roman ?
Une histoire d’amour passionnel, fusionnel quasi destructeur, son histoire évidemment, avec un jeune-marié.... sincère sans aucun doute mais tour à tour fougueux, amoureux, parfois lâche, souvent déchiré entre cette passion dévorante pour lui aussi et l’intolérable menace de perdre sa fillette s’il quitte sa femme.
Une histoire banale en somme (s’agirait-il d’un pervers narcissique ? peut-être mais un réel gougeat, c’est certain!) Et racontée d’une telle manière...! je l’ai lu en 2,5 heures! ouvert par curiosité, pour en tâter le style et prise au jeu finalement jusqu’à ne plus le lâcher pour connaître rapidement la fin de cette histoire si vraisemblable, malheureusement... Je n’ai pas été déçue par la chute!
Les phrases sont courtes, les mots chocs, crus, le résultat cinglant :
la narratrice partage tous les détails de toutes les étapes de sa love-story parisienne, sur une période courte, une petite année, mais peu importe la durée, elle a connu l’ivresse.... lui laissant des souvenirs-séquelles pour la vie sans doute.
l’auteure a aujourd’hui 45 ans.
Elle a écrit ce texte au moment de la rupture il est donc resté plus de 10 ans dans les tiroirs... paru finalement l’été 2019, grâce sux @editionsplon C’est la 2ème fois qu’on me parle de la réussite de cette jeune femme qui a publié son 1er livre et percé dans le monde littéraire avec un prix notamment, celui du premier roman !
Bravo
On sent l’urgence, le premier jet, sans fioritures ni ratures, on dirait qu’elle l’a écrit aussi rapidement que le temps qu’il nous a fallu pour le lire!
on se retrouve sur Insta pour d'autres lectures en couleurs EMMANUELLEM06
Une petite pépite que l'on ne referme qu'une fois après avoir lu la dernière page!
Si j'ai aimé l'écriture souvent poétique de ce roman décrivant bien les tourments d'une passion amoureuse, en revanche l'impersonnalité de la forme littéraire et l'absence de prénom m'a moins convaincue et j'ai trouvé cela trop impersonnel. L'histoire en elle-même est puissante, surtout la 2nde partie du roman, on sent la tension monter jusqu'au drame final auquel je ne m'attendais pas du tout.
Ils emménagent dans le même immeuble. Aucun des deux n'est libre, mais ils vont tomber amoureux l'un de l'autre. le roman retrace leurs 18 mois d'amour intense, entre doute et passion, cris et larmes, haine et culpabilité. le thème est classique, les personnages, nos voisins de pallier (ils n'ont d'ailleurs pas de nom) et pourtant le charme opère. Un premier roman intense, au rythme soutenu, que j'ai dévoré en quelques heures. le lecteur prend en pleine figure le choc de cette rencontre, ressent les premiers émois de cette relation naissante, s'attache à elle, à lui, espère une fin heureuse, appréhende leur déception. L'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin. Attention, le cardio va monter! Un très bon premier roman, avec un style sans fioriture, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire! Et on se dit que pour écrire avec autant d'intensité, il doit y avoir une part de vécu...
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