80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans les premières années du XIXe siècle, la pensée libérale est confrontée à l'exigence d'une profonde reformulation. Il s'agit désormais d'accomplir positivement les promesses de liberté et d'égalité de la Révolution française. Écrit en 1806 et 1807, le Commentaire sur L'esprit des lois de Montesquieu participe de ce travail de refondation. Destutt de Tracy soumet le chef-d'oeuvre de Montesquieu à l'épreuve des principes et de la méthode de l'Idéologie et dessine les contours d'un nouvel art social respectueux à la fois des lois naturelles et de la volonté générale exprimée par le « corps entier de la nation ». Aussi l'ouvrage est-il moins un « commentaire » qu'une oeuvre originale renouvelant en profondeur la science politique, au même titre que les Principes de politique rédigés au même moment par Benjamin Constant.
Dans la mesure où Destutt de Tracy, devenu aveugle, n'a pas écrit son volume de Législation (troisième partie du Traité de la volonté et de ses effets), ce Commentaire en tient lieu et renferme toutes les idées qui y auraient été présentées dans un ordre sans doute plus systématique.
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