Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Cléa a rencontré Oscar une nuit en sortant d'une fête. Quelques années plus tard, ses sentiments pour lui s'émoussent et les tourments surgissent. Un jour, sur son lieu de travail, elle fait la connaissance de Julien. Commence une histoire torturante qui la ravage, sans pour autant détruire ce qui la relie à Oscar. Puis vient François. Et toujours Oscar. Exaltée, brisée, angoissée, Cléa est malmenée par son désir.
Dans ce cinquième texte, Anna Dubosc écrit le désir d'un point de vue féminin, sa nature équivoque et son échafaudage mental. Roman brusque et nerveux, Nuit synthétique est la poursuite obsédante de ce qui se dérobe.
Comme on l’aime ce roman !! Serré et fort comme un café ! Prolonger le plus longtemps possible cette « Nuit synthétique ». Rester ainsi immobile, dans cette écoute d’Anna Dubosc, qui connait Cléa jusqu’au bout de ses doigts. Il des plumes qui ne trompent pas. Etonnamment constante et fidèle, dans une trame familière où l’on sent la beauté d’une écriture enfouie dans la tiédeur d’un oreiller . Anna Dubosc délivre avec conviction une histoire qui semble lui coller à la peau. On reconnaît le style (cher à Koumiko) (Premier Prix Hors Concours 2016), et la personnalité fervente de l’auteure. La teneur altruiste des lignes qui prend le pouvoir et rend magique une lecture attentive. On est bien, là, à l’écoute des émois qui prennent sens. Comme à l’instar d’un lecteur qui pénètre au travers du miroir tendu par l’auteure. Cléa est une sacrée belle personne, attachante, fraternelle, fusionnelle mais incomprise. Elle se cherche dans les nuances synthétiques de cette nuit qui se confond avec le jour. Elle a faim d’amour, de feu, de larmes de vie. Elle voudrait toujours tendre des morceaux de pain aux oiseaux éperdus. Elle voudrait sauter dans les flaques. Jouer à s’émanciper en femme guerrière. Jeter des regards au –dessus des êtres et se risquer jusqu’au confin des corps affolés. Brusquer l’autre .Etreindre la fusion d’une commune osmose. Plus Cléa s’égare dans les ruelles trompeuses, plus le lecteur à envie de lui glisser un imperméable sur ses épaules afin de contrer la pluie de détresse qui s’abat insidieuse sur elle. « Nuit synthétique » est un roman unique. Il vibre, s’agite. C’est un roman qui délivre le sentimental en tapis rouge. Il honore la sincérité et fait la part belle à la tendresse. Il ose s’affronter à la vérité. Profond il encense les sentiments en hédonistes échappées. Ce livre est beau comme une promesse. Il donne à voir ce que « Nuit synthétique » offre au réel de la vie d’une femme qu’on aime de toutes ses forces jusqu’au point final, et bien après. Publié par les majeures « Rue des Promenades », ce roman est un bol d’air frais. Brillant , il est dans la cour des Grands et c’est une sacrée fierté !!!. A lire par tous les temps et à toutes heures , mais la nuit c’est encore mieux !!!
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !