"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La mort, les amours finissantes ou impossibles, la vie désenchantée, la lucidité poussant au suicide, l'homme confronté à un monde nouveau qui le désarme, les vraies illusions et les fausses réalités : autant de thèmes graves, essentiels, que la magie de l'écriture d'Adolfo Bioy Casares parvient à empreindre de légèreté et de grâce dans les dix récits qui composent ces Nouvelles démesurées (1986). Une fois de plus s'affirme ici la maîtrise de l'écrivain argentin.
Adolfo Bioy Casares (1914-1999), qui fut l'ami intime de Jorge Luis Borgès, est devenu aujourd'hui l'un des grands classiques du fantastique. Mais un fantastique qui se mêlerait insidieusement au quotidien, où il ferait régner une singulière ambiguïté, un sentiment de dédoublement et d'étrangeté. Et, ce qui reste suprêmement attachant, un constant équilibre entre humour et dérision en contrepoint d'une réflexion désabusée sur la condition humaine.
Nouvelles sur des personnages divers qui à un moment de leur vie font un choix qu'ils regrettent parfois ensuite. L'auteur mêle à la fois la réalité et le surnaturel. J'ai aimé certaines nouvelles et d'autres pas du tout, n'y comprenant rien...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !