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Stefan Zweig

Stefan Zweig

Stefan Zweig (1881, Autriche - 1942, Brésil) est un écrivain, journaliste et biographe autrichien. Il est l'auteur de nombreuses nouvelles, parmi lesquelles Le joueur d'échec, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, Lettre d'une inconnue...

Articles en lien avec Stefan Zweig (1)

Avis sur cet auteur (195)

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    Couverture du livre « La pitie dangereuse » de Stefan Zweig aux éditions Grasset Et Fasquelle

    ziggy sur La pitie dangereuse de Stefan Zweig

    Paru en 1939, ce roman achevé de Stefan Zweig, écrit à la veille de la seconde guerre mondiale, avait pour but de ressusciter pour un public international l’Autriche d’avant la première guerre mondiale afin d’en révéler sa culture, son charme, sa sentimentalité et son raffinement à jamais...
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    Paru en 1939, ce roman achevé de Stefan Zweig, écrit à la veille de la seconde guerre mondiale, avait pour but de ressusciter pour un public international l’Autriche d’avant la première guerre mondiale afin d’en révéler sa culture, son charme, sa sentimentalité et son raffinement à jamais perdus.
    L’action se situe en 1913 dans une petite ville garnison autrichienne où est basé le jeune officier de cavalerie Anton Hofmiller. Convié à un dîner chez le très riche Kekesfalva, il commet la maladresse d’inviter à danser la fille de son hôte, ignorant qu’elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, ce jeune homme bon et bienveillant se retrouve piégé par la pitié qu’il éprouve envers cette jeune paralytique.
    Les personnages de Kekesfalva et du Docteur Condor qui gravitent autour de lui anéantissent toute volonté de sa part en faisant justement appel à sa pitié et l’engluent encore plus profondément dans la toile qu’ils ont tissé en évoquant, à chaque fois qu’il est nécessaire, le triste sort de cette jeune fille.
    Stefan Zweig fait passer le jeune lieutenant Hofmiller par les affres de l’indécision, de l’affliction, de la colère, du renoncement, de la félicité…
    De par le peu de personnages de ce roman ( Edith, Kekesfalva, Condor et Hofmiller), on peut le considérer comme un huis-clos. Le point de vue du héros, Anton Hofmiller, prédomine étant donné qu’il est le narrateur de ce récit bien qu’Edith, Kekesfalva et le Docteur Condor modulent ses propos par la résistance qu’ils lui opposent. Tous trois font contre poids aux efforts que fait Hofmiller pour justifier son comportement. Il se montre influençable face aux projets de ces 3 protagonistes, pourtant si éloignés des siens.
    Ce héros, bien faible en réalité, au caractère ambivalent ne cesse d’être torturé par moult scrupules et remords pour finir par se rallier aux désirs des autres.
    Tout le roman étale la confusion des sentiments de ce jeune lieutenant, qui, dans ses moments de lucidité comprend que la pitié est à double tranchant.
    Stefan Zweig, par de multiples rebondissements, développe avec génie l’enchainement des situations qui mèneront au drame, provoquant chez le lecteur un malaise grandissant.
    Ecrite en 1939, cette œuvre, comme tous les écrits de Stefan Zweig, n’a pas pris une ride et réjouie toujours autant le lecteur.

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    Couverture du livre « Le joueur d'échecs » de Stefan Zweig aux éditions Le Livre De Poche

    Catherine Lherm sur Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

    Lecture très prenante

    Lecture très prenante

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    Couverture du livre « Le joueur d'échecs » de Stefan Zweig aux éditions Le Livre De Poche

    sand marc sur Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

    Passionnant ! J’ai adoré
    Jeu que je pratique trop peu pour être stratège, j’avoue que cette lecture m’a envoûtée … connaître des déplacements par cœur pour réussir à battre le meilleur … excellentissime.
    Quelle leçon, quelle folie !

    Passionnant ! J’ai adoré
    Jeu que je pratique trop peu pour être stratège, j’avoue que cette lecture m’a envoûtée … connaître des déplacements par cœur pour réussir à battre le meilleur … excellentissime.
    Quelle leçon, quelle folie !

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    Couverture du livre « Fouché » de Stefan Zweig aux éditions Le Livre De Poche

    Sevlipp sur Fouché de Stefan Zweig

    Après Marie-Antoinette, Marie Stuart et Magellan, Stefan Zweig m'a raconté Fouché.
    Quel destin pour cet homme sulfureux, ambivalent, traite et cynique.
    Près de 300 pages denses ; une biographie qui s'attarde sur la psychologie d'un homme qui trace son chemin sans ciller et qui aura le dessus...
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    Après Marie-Antoinette, Marie Stuart et Magellan, Stefan Zweig m'a raconté Fouché.
    Quel destin pour cet homme sulfureux, ambivalent, traite et cynique.
    Près de 300 pages denses ; une biographie qui s'attarde sur la psychologie d'un homme qui trace son chemin sans ciller et qui aura le dessus sur Robespierre et Bonaparte.
    L'opportunisme comme mode de vie.
    L'écriture flamboyante, le ton ironique, le style pince-sans-rire et la richesse des faits historiques rendent cette lecture passionnante.