"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au moment où les dix-huit transformateurs alimentant Paris et sa banlieue en électricité explosent simultanément, le noir tombe sur la capitale et ses environs. La nuit est totale, le danger inédit. En quelques heures à peine, les rues sombrent dans le chaos. Les scènes de pillages et de violence se multiplient. La tension monte.
Immédiatement, Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle, prend le commandement de la cellule de crise mise en place pour répondre à l'urgence de la situation. Il doit avant tout comprendre qui se cache derrière cet acte criminel, cette organisation aussi élaborée. Et les raisons pour lesquelles ce black-out a été si minutieusement orchestré.
Une course contre la montre s'engage alors pour Kezer, d'autant plus éprouvante que les menaces sont nombreuses et pourraient bien mettre en danger celles et ceux qu'il aime...
Un récit rythmé, intense, la tension monte crescendo, de nombreux rebondissement, malheureusement quelques clichés. Une bonne réflexion de notre société et de ses dangers. Un roman noir vraiment prenant.
"Il y a toujours un moment, dans un interrogatoire, où un flic sait qu’il va devoir user d’un stratagème un peu dégueulasse pour arracher des aveux : intox, allusion déplacée, manipulation, chantage"
Un soir (forcément, sinon ce serait moins grave) des explosions frappent simultanément les 18 transformateurs de RTE assurant l'alimentation électrique de Paris.
Outre les attendus carambolages, trams et métro HS, la tension monte dans les hôpitaux où les groupes électrogènes ont pris le relai (mais pour combien de temps) ?
Rue du Bastion, les équipes du 36 sont sur le pied de guerre, notamment celle d'Hugo Kezer chef de groupe à la Brigade Criminelle !
Attaque terroriste de grande ampleur ?
Grand banditisme ?
Une mutinerie, à Fresnes, laisse de nombreux morts et blessés sur le carreau, mais permet aussi à certains de s'évader ?
Les commanditaires de ce chaos ?
Place Vendôme, plusieurs commandos bien préparés vident les vitrines et les coffres des grands bijoutiers
Dans ce thriller haletant, Koz nous offre un roman trépidant où l'alliance inattendue entre un flic et un truand permettra de déjouer in extremis le casse du siècle.
Un roman que je n'ai pas pu poser, et que j'ai donc lu d'une traite.
Un roman qui ne décrit pas les conséquences d'un black-out (pour ça, il y a déjà l'excellent roman éponyme de Mark Elsberg), mais qui montre la préméditation du casse du siècle via la mise en œuvre de nouvelles technologies.
Un auteur que je découvre, qui sait manier le suspense et les rebondissements, avec un héros machiste bien cassé !
Le second tome m'attend ... Je m'y plonge !
Black-out
Que se passe-t-il lorsque les 18 transformateurs de la petite couronne parisienne alimentant en électricité la capitale et ses banlieues sont brutalement mis hors service ?
Voici le postulat de départ de ce livre dont le titre Apocalypse Noir pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un thriller dystopique ... Mais il s'agit bien d'un polar et d'un très bon !
Côté apocalypse néanmoins, on est tout de même servi : plus d'électricité, Paris dans le noir et c'est toute la violence qui se déchaîne ! Pillages, déferlement de sauvageries, scènes de guérilla urbaine, incendies criminels et j'en passe... Seuls quelques îlots sont encore alimentés par des générateurs qui ne pourront pas fonctionner éternellement... C'est le cas des hôpitaux par exemple, tout au moins pour les urgences vitales... On n' imagine pas ce que serait notre vie sans électricité -et combien nous en sommes dépendants dans nos sociétés "modernes"-, comment notre quotidien serait totalement bouleversé, les transports en commun à l'arrêt, la pagaille et les forces de l'ordre dépassées... Et c'est bien sur ce chaos savamment orchestré qu'une bande de truands déterminés compte pour commettre une série de casses spectaculaires ! Au Bastion, une cellule de crise est constituée et c'est le commandant Kezer qui en prend la tête. Avec les moyens qui restent à la disposition de la police (c'est à dire le strict minimum !) et ses équipes, il devra tout au long de cette nuit tragique déjouer les pièges tendus par le cerveau de la bande.
Ce polar est une réussite ! Il nous immerge totalement dans l'enquête, les guéguerres entre les services (Crim vs BRI) les inimitiés entre les flics, les amitiés aussi, la pression politique ... Le style est direct, très "visuel", amenant le lecteur au plus près des différentes scènes d'action. Les personnages sont bien brossés et le suspens est parfois insoutenable !
Un polar mené pied au plancher, sans temps mort, jusqu'à la dernière ligne qui appelle la lecture du suivant "Apocalypse Rouge".
« Noir » est le premier opus de la série Apocalypse, sortie le 1er avril dernier, simultanément et directement avec un second tome, « Rouge ». Cette série a été imaginée par Koz, pseudonyme d’un auteur français dont peu d’éléments ont, pour l’instant, filtré quant à sa réelle identité. Quoiqu’il en soit, cet auteur nous offre un thriller palpitant qui, dès les premières pages, démarre sur les chapeaux de roue.
En cette période anxiogène où, heureusement nous retrouvons petit à petit nos habitudes quotidiennes, ce n’est peut-être pas le livre à mettre entre toutes les mains. Pourtant, il m’a scotchée par son rythme soutenu. Depuis de nombreuses années, je suis une grande amatrice de thrillers apocalyptiques et de dystopies. « Noir » a parfaitement fait son job !
Rien que le pitch m’avait déjà donné très envie de le lire : un soir, les 18 transformateurs alimentant d’électricité le grand Paris explosent et plongent la capitale française dans l’obscurité. Bien entendu, les esprits s’échauffent déclenchant scènes de pillages et tumultes. Alors que la tension s’exacerbe petit à petit au fil des minutes, les menaces se multiplient et les forces de l’ordre doivent être sur tous les fronts. Hugo Kezer, chef de groupe à la Police criminelle, est nommé à la tête d’un nouveau département pour faire face aux nouvelles menaces et trouver l’origine de ce marasme.
Si vous avez l’occasion de lire ce livre, vous pourrez le ressentir comme si vous regardiez un film ou une série grâce au style d’écriture très visuel de l’auteur. Au final, le côté apocalyptique se trouve supplanté par une enquête policière hors norme où les vulnérabilités de notre société sont évidemment mises en évidence. Même si tout le monde les connait depuis déjà plusieurs années, les choses ne changent pourtant pas.
Les rebondissements ne manquent pas, la tension grandit tout comme la nuit plonge Paris dans le chaos et les personnages s’affirment de façon cohérente. Malgré, peut-être quelques petits clichés, la lecture est tellement prenante qu’on y passe facilement outre et qu’un très bon moment détente est assuré.
Bien entendu, on se dit toujours que ça ne peut pas arriver et que c’est tiré par les cheveux mais rappelez-vous, par exemple, on disait bien du Titanic qu’il était insubmersible ou encore que la centrale nucléaire de Tchernobyl était à toutes épreuves, ne l’oubliez pas….
Chronique d’un black-out annoncé…
Premier livre de cette nouvelle série, publiée aux éditions Fleuve, « apocalypse » est avant tout un excellent polar avec une enquête d’un nouveau genre, puisque point d’apocalypse au bout, mais bien les possibilités auxquelles on pourrait faire face, dans les mois, les années à venir avec une montée en puissance des menaces et une radicalisation des idées et de la violence que cela peut engendrer.
Quoi que l’on puisse penser de ce livre, il met le doigt sur la fragilité et l’exposition au terrorisme à l’anarchie, mais n’utilisons pas de raccourcis trop vite, il ne s’agit pas de terrorisme, à proprement parler, c’est beaucoup plus tordue et aussi beaucoup plus simple que cela.
Ici, c’est la région parisienne qui est la cible d’une attaque organisée avec l’explosion simultanée des dix-huit transformateurs qui l’alimente en électricité. Imaginez un peu ce que cela pourrait être, sans lumière, sans électricité… La nuit tombe sur la capitale et ses environs, le chaos devient rapidement incontrôlable avec les pillages et la violence à chaque coin de rue… Ça fait rêver ? Pas vraiment… En général ces thématiques fleurissent dans le genre fantastique, pourtant ici c’est notre quotidien qui est pris en otage avec toutes les conséquences, les causes et les solutions qui sont mises en place pour remettre éviter le chaos total.
Ce qui est flippant avec « noir », c’est la manière avec laquelle il met en exergue la vulnérabilité de notre société. Seules quelques infrastructures échappent au chaos : commissariats, hôpitaux… Mais pour un temps seulement, puisque les groupes électrogènes ne permettent de tenir que 48 heures…
L’intrigue se concentre sur l’enquête en elle-même, puisque seulement quelques paragraphes par-ci par-là, évoquent les solutions de réparation de ces transformateurs. Réparations longues, plusieurs semaines… Alors, on cherche, on contourne pour éviter que le chaos s’installe durablement. En quelques heures, c’est déjà l’enfer, alors si cela devait durer…
La trame de l’intrigue, assez classique, emprunte au polar toutes les ficelles que l’auteur utilise à bon escient, mais peut se targuer d’un nouveau concept avec ce black-out parisien qui sert de fil conducteur. Un début sur les chapeaux de roues, très visuel, assez immersif, pour peu que l’on habite à Paris, et c’est ce que j’ai particulièrement apprécié. Le tout avec des personnages bien brossés avec leurs failles, leurs complexités, devenant tour à tour antipathiques ou attachants.
Même si j’ai été surprise, car je pensais plonger dans une intrigue apocalyptique, je me suis vite laissée embarquée par cette enquête dont les tenants et aboutissants, dévoilent toute la complexité de l’affaire.
Sous couvert d’une bonne intrigue, dans laquelle l’auteur sait ménager le suspense, il nous entraîne dans les problématiques de notre société, en esquissant une réflexion sur les dangers auxquels nous devons faire face, dévoilant les éléments au fil de la lecture forçant le lecteur à aller jusqu’au bout, pour connaître le fin mot de l’histoire…
Les dix huit transformateurs qui alimentent Paris et sa banlieue sont attaqués simultanément, plongeant la capitale dans un black-out total et entrainant des scènes de chaos et de pillages dans les rues.
Hugo Kezer, chef de groupe de la brigade criminelle, est chargé de l'enquête. Une attaque de cette ampleur demande des moyens et de l'organisation, alors qui se cache derrière cet acte criminel? Et surtout, dans quel but?
J'attendais avec impatience de lire les deux tomes de la série Apocalypse. J'ai débuté avec Noir et pour être honnête je m'attendais à quelque chose de complètement différent. Je pensais que ces livres parleraient avant tout des conséquences sur la société, au travers de différents personnages, d'une coupure d'électricité géante et longue ou des incendies sur l'environnement et donc sur l'homme. Bref je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il s'agisse "simplement" d'une enquête criminelle, je m'attendais à un roman plus accès sur le dépassement et la survie.
Passé cette petite déception due à une mauvaise interprétation de ma part, je me suis plongée dans l'histoire. Si ce n'est pas le roman que j'attendais c'est tout de même un thriller diablement efficace et intéressant. Il y a tout ce qu'on aime dans ce genre de livre : une idée originale, du suspens, de l'action, des rebondissements et des faits réels. On est pris dans le tourbillon de l'enquête et on avale les pages, avide de connaître la fin.
Bref un très, très bon moment de lecture que je vais faire duré avec Rouge.
31 octobre c'est le black out total dans Paris et sa région, les 18 transformateurs ont explosé tous en même temps, l'acte criminel ne fait aucun doute mais il ne sera pas facile pour toutes les équipes de police de mener l'enquête alors que les réseaux en manque d'énergie s'éteignent les uns après les autres. Bien entendu, cette mega panne est une voix ouverte à toutes les évasions, braquages, cambriolages ... et fausses pistes en tout genre.
C'est une fois de plus l'apocalypse pour l'équipe de Hugo Kezer qui va malgré tout essayer de remonter les pistes les unes après les autres, avec les petites rancœurs au sein de l'équipe et les quelques soucis avec sa propre famille.
C'est dynamique, beaucoup de personnages, ça va très vite, il faut suivre ! Un vrai scénario de film catastrophe, ça se lit bien.
Petit conseil perso : Il faut mieux lire celui à en premier, et continuer avec Rouge, j'ai fait le contraire, même si ça ne gène pas la compréhension, c'est plus chronologique.
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