80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les XVIème et XVIIème siècles marquent l'apogée des craintes des manifestations diaboliques en Normandie. Déjà, en 1431, le concile de Bâle avait placé la sorcière au centre de la lutte contre les hérétiques, et le pape Innocent VIII renforçait la chasse aux sorcières. Redoutés, les sorciers et les sorcières sont des êtres fantasmés qui cristallisent les peurs populaires et ancestrales, dans une Normandie rongée par la misère, les impôts de 1639 et la peste. Alors que certains Normands se tourneront vers le monachisme ou renforceront leur foi, d'autres se sentent abandonnés et se tourneront vers une nouvelle croyance dont le diable est le maître, et qui propose mille merveilles à ses adeptes en échange de leur âme. Mais qui sont vraiment les sorciers et leurs sorts ? La peur inspirée par leurs maléfices permet de justifier de terrifiants procès en sorcellerie où violences, cruauté et sadisme s'entremêlent, et qui sont bien trop souvent le théâtre de règlements de comptes. Cet obscurantisme prendra fin grâce à l'intervention de Louis XIV, qui, éclairé et conscient qu'il est aisé de condamner une personne pour sorcellerie sans preuve, réformera la justice française.
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