80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Moue d'Ombre, surnom du personnage féminin hantant la première partie de ce roman choral et désespéré, est résolument un écrit de l'impossibilité majeure de l'époque contemporaine. Impossibilité d'exister pleinement dans ces tronçons de tranches-tronches de vie gigognes, de ressentir autre chose que des balbutiements grotesques de sensations. Et surtout impossibilité de communiquer avec l'autre. L'écriture comme le récit sont morcelés et éclatés, aboutissant à un bazar équivoque, à une suite éparse de variations autour de la solitude, heureusement traversée par un humour noir salvateur. Ici, soit le quotidien d'une poignée d'individus louches et suspects, tout est ombre sans appel. Du moins jusqu'à la suite, qui verra les protagonistes se rencontrer enfin en hôpital psychiatrique.
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