80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« C'était gênant, cette bonne femme qui s'obstinait à ne pas rentrer dans le cadre. Ça suscitait les arguments de caniveau et les jugements qui allaient avec. Sans oublier les coups d'oeil méprisants et jaloux des femmes mariées ou les réflexions des punaises de bénitier. Pour moi, l'embêtant c'était la question à l'école lorsque l'on remplit la fiche de renseignements : "profession du père ?". Un blanc. Que mettre ? » Tour à tour récit autobiographique de l'enfance et portrait de femme méditerranéenne, « Monette et moi » est tout entier placé sous l'égide de la figure maternelle. Un être hors-norme, flamboyant, impressionnant, qui a défié les conventions et la morale de son temps avec fierté, courage, obstination. Une figure solaire, puissante, modèle - mais aussi quelquefois oppressante quand il s'agit de grandir dans son ombre - à qui D. Maestracci-Noguérol rend hommage dans ce texte soutenu, de part en part, par un indicible amour filial.
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