Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...
"Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie. " Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire " mon mari ". Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle note méthodiquement ses " fautes ", les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit, on s'effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux.
Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...
« Ce dîner n'avait aucune raison d'être. Quand je suis avec mon mari, je n'ai pas besoin de voir nos amis. Je n'ai pas non plus envie de rendre visite à mes parents, et mes enfants ne me manquent pas. Mon mari me suffit. Lui au contraire aime être entouré. Il s'anime au contact de la chaleur des groupes. Il aime les sorties et les rencontres. Mais sa sociabilité m'est douloureuse. Chaque nouvelle personne qui entre dans notre vie est une dilution supplémentaire de son attention, une dilution de lui, un partage qui m'épouvante. »
Mais quel roman déstabilisant ! Et je crois que c'est pour ça que j'ai autant aimé ce roman.
Ce roman m'a énervé, déstabilisée, déroutée : le personnage principal est tellement particulier. Cette femme dit être follement amoureuse de son mari, mais quel mensonge !
Bravo à l'autrice de nous avoir emmené dans cette relation des plus malsaines.
Heureuse de quitter ce couple à la fin de ma lecture, tellement leur relation est étouffante à mon goût
Quelle manipulation !
C’est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard.
Livre surprenant à l'écriture fluide , une fin inattendue que j'ai adorée tant je ne m'y attendais pas .
Dépendance affective , passion dévorante , jusqu'où peut on aller pour garder son mari à soi uniquement ...
Bravo pour ce 1er roman
"Mon mari" est un roman d'Amour sur l'amour qu'une quadragénaire éprouve encore pour son mari au bout de plusieurs années de vie commune, une maison et deux enfants. L'héroïne se livre sans fard durant une semaine : son quotidien d'enseignante, de traductrice, de bourgeoise parfois désespérée, de mère par obligation, de femme au bord de la rupture... Sans intérêt ? Lassant ? Hé bien non ! Plus prenant qu'ennuyeux, sincèrement !
J'ai eu un peu de mal à écrire ce commentaire car même s'il ne se passe "rien", je suis restée scotchée au récit de cette héroïne à l'abord si banal. Alors, qu'est-ce qui m'a tant plu, attiré, entraînée dans cette histoire ?
Maud Ventura nous emporte avec brio dans la tête d'une "desperate housewife" pas si désespérée et finalement très "active". Ses angoisses, ses manies, sa jalousie maladive et indicible, ses obsessions inavouables... tout y passe ! Cette femme très "normale" a tout pour être heureuse, et pourtant, elle ne cesse de se "prendre la tête" familièrement. de la colère, de la tristesse, de la terreur... beaucoup d'émotions se dégagent de ses pensées.
L'écriture de Maud Ventura est originale et néanmoins accessible et agréable. le rythme est parfait : les longueurs sont furtives et maîtrisées, langoureuses, impatientes. le prénom du Mari est totalement absent alors que c'est bien le personnage le plus présent du roman (outre sa Femme, qui se livre à la première personne du singulier). Et j'ai beaucoup aimé la conclusion un brin perverse de cette semaine pas si banale. Bonus : Maud Ventura évoque des personnalités que j'apprécie beaucoup (Ben Mazué, Véronique Sanson...)
Livre étonnant sur une femme qui veut entretenir la flamme,quitte à aller très loin et une fin étonnante.. j'ai adoré!
Un livre qui se dévore, de pages en pages, nous découvrons ce couple, quelque peu étrange, et surtout nous entrons dans les confidences de la femme attentive à tous les faits et gestes de son mari, qui note tout telle une psychopathe un couple parfait enfin presque parait! Un roman délirant sur le couple, la dépendance à l'autre et dénonce les schémas de la femme parfaite. bref un délice de lecture, j'ai passé une belle après midi avec ce couple burlesque, un brin de folie!
Premier roman de Maud Ventura, un récit qui livre les difficulté conjugal avec humours, décalage et trash, car il n'est pas évident de conjuguer la passion amoureuse et les relations conjugal, une narratrice qui a tout pour être heureuse. Son but garder la flamme vive après quinze années de mariage. Cela va devenir une véritable obsession.
L'autrice construit son récit sous la forme d'un carnet de bord du lundi au dimanche d'une semaine interminable, elle y parsème des scènes de tranche de vie. L'écriture est constitué de descriptions minutieuses. Tout cela peut rendre ce texte long et répétitif. Un premier roman jubilatoire, simple, fugace et vertigineux comme la chute qui nous fait rire jaune.
" Ma fille murmure qu'elle a mal au ventre. Elle s'assoit sur mes genoux avant d'enfouir son visage dans mon cou. La seule pensée que j'arrive à me formuler, c'est qu'elle est en train de ruiner mon maquillage. Pour la poudre de soleil que j'ai appliquée dans mon décolleté et sur mes joues pour me donner bonne mine, c'est raté."
"Je m'approche de mon mari, je suis juste derrière lui, mon souffle dans son cou, l'idée m'effleure de le pousser. Est-ce que j'aurais la force de le faire passer par-dessus la barre d'appui ? Et s'il s'accroche à la balustrade, serais-je capable d'appuyer sur ses doigts pour qu'il tombe dans le vide ? Je sais que oui. Aucune lumière en face, aucun vis-à-vis compromettant, aucun voisin sorti promener son chien tardivement. Je sais que je ne risque rien. C'est à moi qu'appartient la décision : est-ce que mon mari mérite de vivre ? Je n'ai aucun mal à l'imaginer inconscient sur le sol, le crâne fracassé, le sang inondant son cerveau. "
Étonnant, drôle, dérangeant, grinçant.
1er roman très réussi.
A consommer sans modération
"Je suis amoureuse de mon mari. Mais je devrais plutôt dire je suis toujours amoureuse de mon mari." Ces deux phrases d'accroche réannonce après le titre la couleur du roman: c'est l'histoire d'amour inconditionnel d'une épouse pour son mari.
Tous les jours, une seule obsession habite les pensées et les actes de cette quadragénaire, professeure d'anglais et mère de deux enfants : son mari.
Jour et nuit, nuit et jour elle décortique leur quotidien et note scrupuleusement toute marque de détachement ou trace d'usure dans leur couple.
Est il possible qu'il ne l'aime plus? Comment réactiver cette flamme qui semble s'éteindre de son côté ?
"Mon mari" est le monologue intérieure cette héroïne tragique- ou comique, en tout cas dramatique qui fait tourner son univers autour de l'aimé. Un roman à ne surtout pas lire au premier degré afin de pouvoir se délecter de toutes ses subtilités.
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