"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est loin le temps où Maggie représentait fièrement l'Alabama, au concours de Miss America. À 60 ans, fatiguée, elle pense avoir connu le meilleur de la vie et s'apprête à mettre fin à ses jours, sur la pointe des pieds, sans gêner personne. Seulement il fallait que Brenda téléphone à ce moment-là. Deux places pour un spectacle de derviches tourneurs, dans huit jours, ça ne se refuse pas... Pour faire plaisir à son amie, Maggie accepte de retarder l'échéance d'une semaine. Et ces quelques jours vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu'elle ne le croyait...
La couverture est très alléchante. Malheureusement le contenu n'est pas à la hauteur de nos attentes. On s' ennuie beaucoup et cette miss Alabama est tellement gentille qu'elle en est stupide. L'intrigue aurait pu s' étoffer avec la découverte d'un squelette, mais non!!! Bof, bof! Bien dommage. J'avais très envie de le lire et je suis très déçue.
La couverture est accrocheuse, la 4ème de couverture tentante, les critiques pas mauvaises ... mais quelle déception !
L'histoire est bien écrite, Maggie et ses collègues attachantes, mais jusqu'à la fin c'est l'ennui qui prévaut.
Je n’ai pas lu Beignets de tomates vertes mais c’est grâce à sa notoriété que je me suis laissée tenter par Miss Alabama… Si je me retrouve dans une situation similaire à l’avenir, je m’abstiendrai.
Le succès d’un roman ne rend pas automatiquement son petit frère génial, je me suis faite avoir comme une débutante.
Pour commencer, on comprend vite que Maggie n’a pas l’intention de sauter le pas. Une personne vraiment déprimée qui souhaite en finir ne se laisserait pas distraire par les petits soucis que rencontre notre protagoniste, et de fait, cela réduit considérablement l’enjeu de chaque retournement de situation. Lesquels sont d’ailleurs fichtrement téléphonés et décevants.
Enfin, j’ai trouvé tout le roman réac, plein d’idées désuètes et de maladresses lorsque l’auteure tente d’intégrer un élément d’actualité comme l’homosexualité ou le racisme. Malgré le fait que les protagonistes soient tous des femmes et que Maggie, ex miss de beauté essaye de sortir des carcans de la femme parfaite des années 50 du sud des Etats-Unis, je ne trouve même pas ce roman féministe.
Une belle déception donc mais, au moins, ça se lit vite.
Un roman assez décevant de la part de l'auteur du grandiose Beignets de tomates vertes... On suit les tribulations de vieilles dames américaines, en particulier un ex-Miss Alabama qui a pour projet de se suicider parce qu'elle estime que sa vie est derrière elle. Les cent dernières pages viennent rattraper les trois cent premières qui ont été, pour moi, d'un ennui mortifère...
Ma critique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/09/miss-alabama-et-ses-petits-secrets.html
Toujours difficile pour un auteur d'écrire des romans après avoir connu un grand succès.
Pas évident, donc, ici, d'enchainer après "beignets de tomates vertes" que j'avais beaucoup aimé.
Miss Alabama se laisse lire gentiment mais on est quand même content d'arriver à la dernière page pour pouvoir passer à autre chose.
un roman de plage divertissant.
J’ai débuté ce roman avec, je dois l’avouer, des attentes assez élevées.
On est mis dans l’ambiance dés les premières pages: le style de Fannie Flagg est fluide, moderne et rythmé, et l’évènement qui sert de fil rouge au récit est tout de suite évoqué. L’héroïne, Maggie, agent immobilier et ex Miss Alabama de 60 ans, a en effet décidé de se suicider. L’action se déroule de façon chronologique sur un peu plus de 7 mois, avant, pendant et après le fameux jour J qu’elle a soigneusement fixé.
On la suit donc dans son quotidien d’habitante populaire de la ville de Birmingham, d’ami fidèle et de femme mûre désabusée qui pense que le meilleur et derrière elle et que la vie n’a plus rien à lui offrir. On prend plaisir à la connaître, elle et ceux qui l’entourent, et à découvrir ce qui fait sa vie, ses petits bonheurs et ses déceptions, et on se prend peut à peu d’affection pour elle.
Au travers du portrait, fin et touchant, qu’elle dresse de ses personnages, l’auteure aborde des thèmes universels: en tête de file l’amitié ( qui unit Maggie à ses collègues/copines Brenda et
Ethel ), les erreurs de jeunesse et l’attachement au passé ( dur dur de se détacher de son image quand on a été Miss Alabama et première dauphine à Miss America ), la perte d’un être cher, la différence entre réussir sa vie et réussir dans la vie ( non, le boulot ne fait pas tout – comme semble le croire dur comme fer Babs, meilleure ennemie et concurrente directe de Maggie ), la force de l’optimisme et la lutte pour l’égalité et la tolérance ( au travers du personnage de Brenda et de l’évocation des troubles qui ont agité Birmingham dans les années soixante lors du combat des Noirs Américains pour leurs droits civiques – Martin Luther King y a été emprisonné en 1963 et y a écrit la célèbre « Lettre de la prison de Birmingham » )… et d’autres encore.Il se dégage du récit une certaine nostalgie, de l’humour et une vraie ( mais timide ) leçon d’espoir.
Pour résumer: on tourne agréablement les pages de cette tranche de vie mâtinée de suspens.
Mais. Car il y a bien un mais, j’ai été déçue.
Je trouve ce livre assez inégal dans l’ensemble: le début est très sympa et plutôt prenant, j’ai pris plaisir à faire connaissance avec les personnages, notamment Hazel – que l’on découvre par le biais de souvenirs puisqu’elle est décédée depuis plusieurs années – dont l’attitude ultra optimiste a marqué au fer rouge ses proches et qui, même absente, continue d’avoir une influence positive sur eux, j’ai apprécié les thèmes abordés et la façon dont ils l’ont été ( sans en avoir l’air, en étant naturellement intégrés au récit ), mais je n’ai pas cru une seconde que Maggie allait réellement se suicider et la lassitude m’a gagnée au bout d’une centaine de pages, jusqu’à ce qu’un rebondissement amène un peu de souffle à l’histoire vers la page 245 et qu’un mystère intéressant voit le jour – tellement intéressant que je l’aurais bien vu au centre du roman personnellement
( mais malheureusement finalement assez peu exploité ).
Et, cerise sur ce gâteau de déception: j’ai trouvé la fin attendue et trop vite expédiée, voire même bâclée.
Cela dit, je prends ce roman pour ce qu’il est: une lecture plaisir, légère, qui donne le sourire.
Malgré quelques déconvenues j’ai passé un bon moment et c’est bien là le principal après tout.
Miss Alabama, c’est Maggie, une très belle femme de 60 ans. Elle a une vie agréable, un travail, des amies. Et pourtant elle a décidé d’en finir avec la vie. Tout est prévu, organisé, programmé. D’ailleurs, tout est écrit dans ces interminables et innombrables listes qu’elle fait chaque jour ou presque pour peser le « pour » ou « contre », savoir ce qu’il lui reste à faire, dans lesquelles tous les arguments sont alignés, clairs et évidents. Maggie a tout planifié, mais la vie va peut-être en décider autrement. En tout cas ses amies, ses obligations, ses activités vont lui faire retarder son projet.
Bien que totalement invraisemblable, on se laisse prendre aux désirs de cette Miss Alabama, à ses aventures, car ce roman est aussi un point de vue de femme sur la vie dans le sud des Etats Unis. Maggie a des amies très différentes, représentatives des minorités. On va découvrir Brenda, une noire bien trop gourmande, qui aspire à participer activement à la vie politique de sa ville, ou Hazel, la directrice de son agence immobilière, disparue trop tôt, une naine qui a toujours été persuadée être une personne exceptionnelle et a toujours agit comme tel, et tous les autres, ceux qui font le sel d’une existence.
C’est gai, optimiste, pas réaliste du tout mais qu’importe, c’est un bon moment de lecture.
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Bonsoir, Je suis en train de lire le livre et même s'il est agréable et facile je m'ennuie un peu ... j'ai hâte d'arriver page 245 pour me réveiller enfin !