"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nine et Gaspard vivent dans la maison de leur mère, l'Amazone.
Nouchka, leur pie, veille sur le trio.
La nuit du réveillon, un incendie ravage le paradis de l'enfance.
Le lendemain, le frère et la soeur se réveillent seuls chez leur oncle, l'inquiétant Lord.
Ils reçoivent tous les mois une lettre de l'Amazone qui leur dit préparer dans le Sud la nouvelle demeure qui les réunira bientôt.
Quel pacte d'amour et de rêve vont-ils nouer pour conjurer l'absence ?
Récit magique et cruel, féérie moderne, roman d'initiation et d'aventure, ode à la liberté, à l'adolescence, à la tendresse, aux amitiés qui sauvent, Mise à feu envoûte par son émotion, sa puissance d'évocation poétique et musicale.
Nine et Gaspard sont frère et sœur et élevés par leur mère surnommée l’Amazone, en compagnie de leur pie Nouchka. Après le réveillon du passage à l’an 2000, leur mère disparaît et les laisse sous la tutelle de leur oncle, Lord, un homme méchant et ambigu …
Ce conte initiatique m’a laissé une impression mitigée. Si je me suis attachée aux deux enfants, qui vivent dans l’espoir, entretenu par les lettres que leur envoie L’Amazone, qu’ils seront un jour réunis avec leur mère, et que j’ai trouvé l’atmosphère du livre – sombre et inquiétante, à l’image de l’oncle-ogre, mais entrecoupée de lumière, avec la relation que les enfants vont nouer avec leur cousin, ou avec leurs amies- plutôt réussie, il m’a manqué quelque chose pour être totalement embarquée par cette histoire.
Peut-être parce que je ne suis pas forcément réceptive au conte et à la poésie, à l’imaginaire (moi j’aime le roman noir, le true crime, les livres sur la Seconde Guerre Mondiale!), peut-être parce que tout ne m’a pas semblé très cohérent dans cette histoire (par exemple, Gaspard semble avoir des troubles autistiques au début du livre … et plus du tout après …), peut-être aussi parce que j’ai vu la fin arriver à des kilomètres et je n’ai donc eu aucun effet de surprise…pour autant, l’écriture de Clara Ysé m’a plu, et je n’hésiterai pas à lire sa prochaine publication !
C'est l’histoire d'une mère, de ses enfants (un frère et un sœur) et d'un oiseau ; tous fusionnels.
Et puis, un incendie va tout bouleverser.
Le roman aborde surtout l'amour fraternel et la résilience.
Le style est tout à fait convenable mais l'histoire manque de relief.
Il est difficile de s'attacher aux personnages et de vraiment accrocher au récit.
Une lecture avec peu d'intérêt en ce qui me concerne.
Lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2023.
Nine et Gaspard vivent une enfance insouciante dans une grande maison délabrée, où leur mère, surnommée par tous L'Amazone, les élève à la va-comme-je-te-pousse, sans homme à l'horizon.
Les enfants ont recueilli une pie blessée, qui s'est attachée à Gaspard qui la apprivoisée, l'a baptisée Nouchka, lui parle et la comprend.
L'Amazone organisé une grande fête pour le passage à l'an 2000, des tas d'amis sont là, les enfants et Nouchka jouent tranquillement quand un incendie se déclare et détruit la maison.
Pendant que L'amazone répare la maison, les enfants vont vivre chez leur oncle, un très sévère metteur en scène qu'ils ont surnommé le Lord.
Et de joyeusement provençale, leur vie devient tristement parisienne, entre harcèlement scolaire et mal vivre, manque de tendresse et de repères parentaux. Même l'arrivée de leur cousin Quentin venu vivre chez son père ne change pas grand chose à la donne.
Un roman où j'ai eu du mal à entrer, où le mélange de réalité et de rêve ou plutôt de négation des faits, ma mise mal à l'aise tout comme l'attitude désinvolte des adultes
Un roman qui se veut d'apprentissage ou initiatique mais à qui il manque du liant pour que l'histoire tienne debout malgré quelques jolis passages.
Dommage !
Mise à feu – Clara Ysé
Un feu dans une maison le 31/12/99
Une famille qui en réchappe
L’Amazone (la mère), Nine (6 ans), Gaspard (8 ans), Nouchka (une pie)
Une mère qui part seule restaurer une maison
Un Lord – l’oncle - personnage inquiétant
Va subvenir à leur éducation
Une première lettre de l’Amazone un mois après
Violence physique, psychique par le Lord
Des images, des pensées, des odeurs de l’Amazone
Circulent dans la mémoire des enfants
Ambiance irrespirable
Mais des amitiés nouvelles
Huit ans de lettres d’une mère absente
Mais qui les aime
Puis une invitation à la retrouver
Vif, intense, une écriture fiévreuse
Un cœur infusé par la musique
Un rythme soutenu
Un sens articulé autour d’un amour maternel
Une poésie dans une harmonie des mots de liberté
De la tendresse et de l’originalité
Impossible de ne pas rester insensible !
Un très bon premier roman
Et n’hésitez pas à écouter « le monde s’est dédoublé »
Mise à feu, le premier roman de Clara Ysé, est un conte initiatique.
Après l'incendie de leur maison, un frère et une sœur sont abandonnées chez un oncle qui ne prend aucun soin d'eux. Les années passent, ils grandissent dans une grande solitude affective. Leur seule compagnie est une pie avec laquelle le garçon dialogue. Puis c'est l'adolescence et ses amitiés. L’aîné veille toujours affectueusement sur la plus jeune. La maman ne les reprends pas mais les assurent de son amour en leur adressant de temps à autre des lettres pleines de fantaisie.
Le récit est poétique mais assez enfantin et simpliste avec des personnages caricaturaux. Il n'est pas difficile de deviner les raisons de l'abandon. Je n'ai accroché ni à l'histoire, ni aux personnages. Sans doute question de génération, ce genre de fable n'est plus pour moi.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2021/11/01/mise-a-feu-de-clara-yse/
Nine et Gaspard vivent dans une charmante maison en pleine nature avec leur mère, l’Amazone, et Nouchka, leur pie qui veille sur eux. Un soir de réveillon alors que la fête bat son plein, un incendie se déclare à l’étage supérieur et ravage le lieu. Un drame qui oblige les deux enfants à s’installer chez leur oncle, l’angoissant Lord, pendant que leur mère s’occupe des travaux. Pour pallier l’absence, ils reçoivent chaque mois une lettre de l’Amazone déroulant l’avancée des rénovations de la maison dans laquelle tout le monde se retrouvera bientôt. Mais quand ?
Mise à feu est un texte hors-norme dont l’originalité indiscutable l’empêche d’accéder à un genre prédéfini. C’est un mélange de tout, des drames de la vie et des joies de l’enfance, de l’inconscient qui émane et des plaies que l’on ne s’avoue pas. Nine et Gaspard, les deux personnages principaux, paraissent terriblement vivants dans cette atmosphère à l’allure onirique, ils touchent le lecteur et les autres personnages par leurs fêlures, leurs croyances et la beauté de leur âme. Les autres se transforment à leur contact, ils s’apaisent et se fascinent pour ces deux êtres. Nouchka, cette petite pie qui traverse le récit avec nous, donne des accents de légende médiévale à l’intrigue. L’oiseau accompagne les enfants dans la quête de leur mère comme le rossignol souhaite réunir les amants séparés.
L’insouciance de l’enfance portée par l’espérance d’une figure maternelle que l’on retrouve enfin est partout, dans toute son intensité. Avec les personnages, nous nous asseyons à la nuit tombée, au coin du lit, le souffle court, pour ouvrir les lettres de l’Amazone. Nous avançons littéralement avec eux, espérons pour eux, et sommes heureux ou tristes aussi. L’écriture de Clara Ysé est incroyablement poétique et cherche la musicalité entre chaque mot, chaque action. Le chant des enfants, de l’oiseau, du silence.
Tout est mélodie à travers les lignes et rappelle ô combien l’écriture et la musique peuvent si simplement s’accoupler sans apparats pour laisser place à une symphonie grandiose. Bien au-delà, Mise à feu est une réelle ode à l’amitié et aux relations qui créent une seconde famille, celle que l’on peut choisir. Clara Ysé signe ici un premier roman incontournable de cette rentrée littéraire 2021.
Un roman initiatique très original. Une narratrice de six ans, Nine. Son frère, Gaspard, et elle sont au coeur de l'histoire qui recèle beaucoup de suspense, de poésie, et qui est même parfois onirique avec des personnages aux noms étranges : la mère est l'Amazone, l'oncle Lord. Une pie avec laquelle les deux enfants échangent (jusqu'à l'adolescence de Nine, lorsqu'elle n'en sera plus capable car elle perdra avec l'enfance cette faculté qu'ont les petits de vivre sans a priori, d'accepter la magie avec simplicité (ce sont eux qui voient les fantômes et parlent aux fées...), de déceler et prononcer les vérités cachées - ou que les adultes préfèrent ne pas voir et encore moins proférer... Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Elle est aussi, dans de nombreux contes et chansons traditionnelles, détenue par un oiseau, qui seul sait et peut délivrer avertissements et révélations, le plus souvent pour signaler une injustice, redresser des torts, ou jouer un rôle protecteur de conseil et de consolation... Ce n'est certainement pas un hasard, et encore moins à l'époque actuelle, d'autant qu'il s'agit ici d'une pie, réputée - entre autres - pour sa très grande intelligence et son adaptabilité, et qu'elle s'appelle Nouchka ("la Grâce")...
D'ailleurs tout est signe et symbole dans ce récit qui nous plonge dans un univers unique. À découvrir !
Nine, Gaspard et Nouchka leur pie vivent avec L’Amazone, cette mère singulière et fantasque qui leur fait vivre une enfance à la frontière entre le merveilleux et la magie. Danser, boire, rêver, aimer l’autre et apprendre à grandir, voilà ce que leur propose L’Amazone, jusqu’à ce soir de réveillon où tout bascule.
À la suite d’une maladresse, et parce qu’aucun adulte présent n’a réalisé l’ampleur des dégâts, un incendie détruit leur foyer ; les enfants ne doivent la vie sauve qu’à leur fuite éperdue avec L’Amazone pour échapper à la maison en flammes. Puis au matin, leur mère disparaît.
Dès lors, ils sont confiés à leur oncle, un étrange et bien froid Lord, qui les élève dans le silence de l’absence maternelle. Pourtant, L’Amazone leur adresse régulièrement des lettres et au fil des années leur décrit la façon dont elle tente de restaurer et de rendre habitable la maison familiale. Des lettres toujours lues par Gaspard à sa petite sœur, celle qu’il protège, à qui il voue tout son amour de grand frère.
Les deux enfants grandissent, connaissent les tourments et les désordres de l’adolescence, rébellion, contestation, fuite dans l’alcool, les drogues, l’amitié et les amours diverses. La relation avec Lord est de plus en plus difficile, la frontière entre le possible et l’intolérable semble souvent franchie, sa violence envers eux augmente au fil de ces huit années, même si cela est souvent suggéré, pas toujours dit ouvertement.
Comment pourront-ils s’en sortir, voilà bien toute la question que soulève ce conte des temps modernes. Surtout lorsque la fin de l’enfance est pour Nine synonyme de coupure dans sa relation avec Gaspard et la Pie, puisqu’elle ne la comprend plus lorsqu’elle parle. Seul Gaspard semble être encore dans ce monde.
Ce que j’ai aimé ?
La façon dont Clara Ysé appréhende les moments difficiles de l’enfance, ses tourments, l’évocation de l’amour entre frère et sœur, la protection qui en découle. Mais aussi la difficulté qu’il peut y avoir à grandir sans modèle et sans amour, bien évoqués par l’autrice.
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/09/06/mise-a-feu-clara-yse/
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la forme et l'écriture surtout, bien que spécifique je vous l'accorde est une féerie moderne et intéressante