Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Comme un hommage à Jean Cocteau, Cristina Essellebée a choisi de photographier avec son téléphone portable « les objets qui réfléchissent », trouvant son miroir dans les pommeaux de douche, les robinets ou les bondes de baignoires. Autant d'objets et de reflets de son corps, autant d'incursions dans l'intime, d'invitations, d'images étonnantes, parfois dérangeantes à force d'anamorphose mais qui posent toutes la question du regard et du désir.Paul-Armand Gette - auteur de la préface - dit de son travail : « A l'intimité des lieux consacrés à la toilette, Cristina Essellebée ajoute le regard narcissique que le chrome lui renvoie. C'est cela qu'elle nous montre, nous tenant à distance de la nudité du corps avant l'ablution. Ces reflets, proches de l'anamorphose, sont à inscrire dans l'espace de la pudeur, qu'elle oublie un peu parfois ! »Et pour offrir au lecteur un voyage ludique et original, L'oeil de la femme à barbe a proposé à 16 auteur-e-s un tirage au sort « à l'aveugle » dans les 32 photographies du livre et leur a donné carte blanche quant au texte. Critiques d'art, poètes, artistes, écrivains, journalistes ont joué le jeu et y ont, semble-t-il, pris beaucoup de plaisir. Nous en souhaitons de même aux lecteurs...
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