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Minuit 4

Couverture du livre « Minuit 4 » de Stephen King aux éditions Albin Michel
Résumé:

Minuit 3... Grand dîner dans les buissons de la bibliothèque municipale. Marmots à la broche... Sam Peebles est en plein cauchemar. Il n'a pas rendu ses livres à temps et le biblioflic qui le poursuit a tantôt des yeux de loup, tantôt la trompe d'un insecte. Une horrible chose qui s'allonge... Voir plus

Minuit 3... Grand dîner dans les buissons de la bibliothèque municipale. Marmots à la broche... Sam Peebles est en plein cauchemar. Il n'a pas rendu ses livres à temps et le biblioflic qui le poursuit a tantôt des yeux de loup, tantôt la trompe d'un insecte. Une horrible chose qui s'allonge démesurément pour aspirer sa vie, ses peurs. Ah ! le délicieux fumet des terreurs de l'enfance ! Minuit 4... clic et clac ! Grésillement ! La photo s'extirpe du Soleil 660. De quoi devenir parano. Le Polaroïd ne cesse de reproduire la même image : celle d'un molosse, un monstre de l'enfer de Lucifer, prêt à bondir de l'appareil. Prêt à tuer. Happy birthday, Kevin ! Pire que l'heure du crime, un mi-temps de la nuit, mise en abîme de tous nos délires..

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Avis (1)

  • Stephen King est un auteur important car c'est à travers son oeuvre que de nombreuses personnes se sont mises à lire. Mon cas n'est pas bien différent puisque j'ai acheté "Carrie" quand j'avais environ quatorze ans puis j'ai enchaîné avec "Running man" - que l'auteur avait signé sous le...
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    Stephen King est un auteur important car c'est à travers son oeuvre que de nombreuses personnes se sont mises à lire. Mon cas n'est pas bien différent puisque j'ai acheté "Carrie" quand j'avais environ quatorze ans puis j'ai enchaîné avec "Running man" - que l'auteur avait signé sous le pseudonyme de Richard Bachman - avant de me mettre à lire compulsivement ses romans jusqu'à ce qu'un jour, un auteur non affilié à l'horreur (Barjavel) qui était alors mon genre de prédilection, m'a donné envie d'explorer de nouveaux horizons. A l'époque où j'ai lu "Minuit 4", je n'avais pas lu de Stephen King depuis de nombreuses années, depuis "Dolorès Claiborne" en fait, un roman qui était dans un style assez différent de celui auquel l'auteur nous avait habitué mais non moins intéressant puisque Michelle Bernier (!) l'a même joué sur scène. Mais revenons plutôt à nos moutons et parlons un peu de "Minuit 4", roman paru en 1990 sous le nom de "Four past midnight" et qui, comme son prédécesseur "Minuit 2", propose au lecteur deux histoires distinctes. Il y avait peut être dans "Minuit 2 "Fenêtre secrète" donné lieu à une très bonne adaptation de David Koepp avec Johnny Depp dans le rôle-titre mais les deux histoires qui composent "Minuit 4" valent également le détour et en font un très bon Stephen King.


    "Le Policier des Bibliothèques" nous plonge dans un univers "kingien" dans lequel une fois de plus une intrigue qui parait simple sur le papier se transforme en un récit dense, riche en rebondissements et qui tient en haleine d'un bout à l'autre. Une histoire qui pourrait faire l'objet (ça n'a pas été encore fait à ma connaissance) d'une sympathique adaptation cinématographique mais pas autant que le serait "Le molosse surgi du soleil", indéniablement ma préférée à plus d'un titre. Si vous êtes un lecteur régulier de l'auteur, vous savez que celui-ci a souvent situé son récit dans une ville imaginaire du Maine appelée Castle Rock. Cette trouvaille, qui a fomenté l'univers de King, l'a un jour lassé et il a décidé de mettre fin à Castle Rock en trois récits. Le premier était "La part des ténèbres", roman symbolique dans lequel l'auteur enterre en quelque sorte ses pseudonymes et le dernier étant bien entendu "Bazaar".


    "Le molosse surgi du soleil" est donc en quelque sorte le trait d'union entre ses deux récits et est l'occasion pour le lecteur de croiser le Shérif Pangborn qui aura un rôle prépondérant dans "Bazaar", d'évoquer Cujo, le chien enragé dont on se demande d'ailleurs souvent si ce molosse n'en serait pas la résurrection. Le récit est incroyablement bien écrit, les personnages sont si bien fouillés que l'on retrouve en ce ¨Pop" Merill quelques traits communs avec le Leland Gunt de "Bazaar". De manière générale, on retrouve dans ces deux récits des références, des clins d'oeil à d'autres oeuvres du romancier tels que "Ca" ou "Christine" ainsi qu'à d'autres auteurs ou monstres célèbres (la soeur de Kevin Delevan adore la poupée Chucky). Vous l'aurez donc compris, mes retrouvailles avec l'auteur ne furent pas douloureuses mais rassurantes puisqu'elle me permettent d'entamer un retour amorcé il y a quelques mois vers un genre auquel j'ai consacré de nombreuses heures de lecture et de visionnage. Il ne s'agit en aucune manière d'une nostalgie précoce de mon passé mais peut-être est-il temps pour moi de faire le point sur ce que j'aime réellement.

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