La détection des évènements microsismiques est devenue primordiale pour le suivi des réservoirs exploités et notamment dans les lieux de production de gaz ou huiles de schistes nécessitant l'utilisation du processus de fracturation hydraulique. Afin d'affiner l'imagerie de l'endommagement, il est nécessaire de détecter des microséismes de plus faible énergie. Le suivi microsismique peut être réalisé en déployant des capteurs soit en surface soit dans les puits. Chacune de ces méthodes ont des avantages et inconvénients respectifs. Le suivi en surface permet d'obtenir le mécanisme à la source, mais la localisation est peu précise en profondeur. La détection d'un microséisme nécessite la sommation des traces sismiques enregistrées à la surface. Par ailleurs, la polarité du premier mouvement enregistrée en surface dépend de la radiation de l'onde émise en profondeur et la sommation des enregistrements peut être destructive. Certains microséismes ne sont donc pas détectés et il est donc judicieux de mettre en phase ces polarités afin de faire ressortir plus d'évènements microsismiques. En modélisant le trajet et la radiation des ondes, il est possible de corriger la polarité.
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