Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Si le sensible est bien ce qui présente le monde en sa profondeur et son imprésentabilité, il faut reconnaître que nous sommes éloignés de cette finitude constitutive du monde en son apparaître par une finitude plus radicale encore dont perception et langage sont l'expression. En effet, l'existence même de la subjectivité procède d'une scission qui affecte le procès de la manifestation, d'un archi-événement métaphysique séparant le monde de lui-même. Cependant, dans la mesure où nous sommes capables de nous rapporter à l'origine dont nous sommes exilés, c'est-à-dire tout simplement de faire de la phénoménologie, force est de reconnaître que nous n'en sommes pas radicalement séparés, qu'il y a donc une finitude de notre finitude. Nous nommons poétique la dimension d'existence qui nous met en relation avec notre sol ontologique et sentiment l'épreuve de ce sol, épreuve plus profonde que toute ouverture puisqu'elle excède la portée de la perception et du langage. C'est à une théorie du sentiment, où se fait jour le sens originaire de l'affectivité, que cet ouvrage souhaite contribuer. Professeur de philosophie contemporaine à l'université Paris 1, Renaud Barbaras est l'un des meilleurs phénoméno-logues français contemporains. Parmi ses nombreux écrits : L'Ouverture du monde. Lecture de Jan Patoc?ka (2011) ; La Vie lacunaire (2011) ; Dynamique de la manifestation (2013).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle