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Mère Geneviève Gallois 1888-1962 ; vision du cloître au XX siècle

Couverture du livre « Mère Geneviève Gallois 1888-1962 ; vision du cloître au XX siècle » de  aux éditions Reunion Des Musees Nationaux
Résumé:

Mère Geneviève Gallois est née Marcelle Gallois en 1888 dans une famille bourgeoise peu pieuse. Elle fréquente les milieux artistiques où elle produit des toiles d'inspiration impressionniste, puis des dessins humoristiques. Ses sujets de prédilection sont les gens de la rue, les bourgeois... Voir plus

Mère Geneviève Gallois est née Marcelle Gallois en 1888 dans une famille bourgeoise peu pieuse. Elle fréquente les milieux artistiques où elle produit des toiles d'inspiration impressionniste, puis des dessins humoristiques. Ses sujets de prédilection sont les gens de la rue, les bourgeois aisés, les soldats mutilés au front, et les religieux. Le besoin de railler Dieu pousse Marcelle Gallois à fréquenter les bénédictines de la Rue Monsieur. La fréquentation de ce couvent était en vogue dans l'intelligentsia de l'époque. Là, elle s'y convertira et y rentrera en religion: postulante en 1917, elle attendra 1930 pour prononcer ses voeux ; son caractère entier et original lui vaudra des conflits avec d'autres soeurs. A l'abbaye de Vauhallan (de 1951 à sa mort en 1962) elle fait la connaissance d'un mécène, Paul Alexandre. Sa production picturale est variée, les grands formats illustrant des épisodes de l'Eucharistie alternent avec d'autres, plus petits, dans lesquels tantôt l'anecdote, tantôt les tâches quotidiennes tendent au pittoresque. Elle culminera avec les deux cycles iconographiques de vitraux qu'elle réalisera dont le dernier pour sa communauté, l'ordre de saint Benoît. L'ouvrage insiste particulièrement sur les vigoureux croquis de la vie quotidienne où se lit une ardeur mystique exprimée par des moyens graphiques empruntés à la caricature, la violence du trait se mettant au service des attitudes de la prière ou de la méditation. Il en résulte une oeuvre forte et insolite, que l'artiste agrémente d'éléments textuels, reliquat probable de son oeuvre profane dédiée jadis à la satire.

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