80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'illusion donne tous les droits et en premier lieu celui de rêver. La réalité a un étrange relief sur lequel les lumières de nos humeurs se lèvent. Les souffrances relèvent la Croix et l'amour la plante en terre. Le ciel s'enivre de nos paresseuses certitudes avec une conviction : demain sera toujours trop tôt ou trop tard. La foi est un levain qui fera le pain que l'on va partager. La vie coule fluide et belle comme ce fleuve qui va rejoindre l'océan. Dieu ou démon ne font tousser personne et le bien cherche une justification, comme le mal, avec cette force qui fait un horizon. À l'heure de l'extinction, les sens sont en éveil et le vide se met à rire. L'imprenable infini ne peut situer notre position et nous ne savons pas ce que nous sommes. Les incandescentes fortunes d'une lumière dans le regard révèlent l'oubli meurtrier. Le malheur fait de la mort sa belle pierre, son beau rubis. Nous avons associé Dieu avec pardon, comme on met une charge sur un mulet, il s'en suit que l'ignorance est une prière et notre vie en est la réponse...
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