Dans une société où la magie fait partie intégrante et définit jusqu'au rang social, les personnes sans pouvoir n'ont pas leur place. C'est le cas de notre héros ! Élevé en cachette par son père adoptif, Mash aurait dû être tué à la naissance. Docile et un peu naïf, le jeune garçon a vécu tout en cachant son secret... Mais un jour, il finit par être découvert ! Sa survie dépend désormais de sa capacité à décrocher le titre d'«Élu Divin» la distinction la plus convoitée au sein de l'Académie Easton...
Premier manga du dessinateur Kajime Komoto qui adapte le personnage de l’une de ses nouvelles. Suite à des études traditionnelles et un emploi qui la fait démissionner, ce dernier se tourne vers la passion qu’il a depuis toujours, pour le dessin et invente un étrange personnage particulièrement attachant et original.
Il y a clairement du Harry Potter dans le récit. Beaucoup d’éléments y font allusion, tels les cours suivis, le sport emblématique des lieux, les différents dortoirs et des allusions visuelles plus ou moins subtiles à certains personnages de la saga littéraire. Il n’empêche que l’œuvre à sa propre apparence et que la manière dont le héros résout ses problèmes à l’aide de ses poings, et souvent sans réfléchir avant, est non seulement rafraîchissante, mais extrêmement drôle.
Chaque fois mis en danger, chaque fois défié, chaque fois humilié… Mash Burnedead s’en sort ! Fameux amateur de choux à la crème, Mash n’hésite pas à désobéir à Regro Burnedead, son père adoptif âgé de soixante-quinze ans, pour aller en ville acheter ces fameux choux à la crème…
Au passage, pour entrer chez lui, Mash a dégondé la porte d’entrée de la maison, porte qui lui résistait… Précision importante, notre jeune héros fait sans cesse de la musculation en forêt et développe une force extraordinaire. Seul gros problème, il n’a pas sur le visage la marque des magiciens indispensable pour survivre et cela cause son arrestation par la police.
Volant à sa rescousse, son père lui sauve la vie en acceptant malgré lui que Mash tente de devenir un élu divin grâce à l’Académie de magie Easton.
Très vite, la lecture de ce manga fortement conseillée par Albin, mon petit-fils, me rappelle Harry Potter. Il est vrai que le monde de la magie fascine beaucoup les plus jeunes…
Alors, je me suis laissé prendre par ce tome 1 : Mash Burnedead et ses muscles d’enfer. J’ai espéré qu’à chaque étape, Mash vienne à bout des pièges, des manigances, des traitrises, des provocations qui se succèdent.
Le jeune héros est séduisant, ne paie pas de mine mais trouve toujours, pour l’instant, une solution pour vaincre l’adversité.
Mash se fait même une copine, Lemon Irvine, qui devait, normalement, le faire échouer dans l’épreuve du labyrinthe. Chacune de ses rencontres apporte un nouvel élément dans l’histoire mais, comme dans Blue Lock, j’ai du mal à mémoriser les visages.
Dans toute histoire de magie qui se respecte, il faut des formules magiques, un balai volant et un sport pour attiser la compétition entre élèves. Dans Mashle, c’est le duelo qui fait aussi bien penser au quidditch de J.K. Rowling, mais en plus simple.
Autant je suis bien les cases de dialogues et les échanges parfois très animés, autant j’ai du mal avec les scènes éclatées lorsque l’action devient violente. Une avalanche de signes que je suppose japonais, fleurit sur ces pages que je passe rapidement pour savoir de quoi il retourne.
Enfin, j’ai aimé quand Hajime Komoto détaille son parcours puis présente quelques personnages avant de répondre à des questions, en attendant… le numéro 2.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2022/12/hajime-komoto-mashle-1.mash-burnedead-et-ses-muscles-d-enfer.html
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