80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis la fin du 20ème siècle, un regain d'intérêt pour les écrits religieux s'affirme au Québec mais aussi plus généralement en Europe. Marie Guyart dite de l'Incarnation (1599-1672), l'auteure d'une abondante correspondance et de plusieurs relations, va refuser les limites imposes à son sexe et s'imposer comme la première femme missionnaire en Nouvelle-France. Successivement mère, veuve, puis religieuse Ursuline à Tours, elle va co-fonder avec Madame de la Peltrie, une bienfaitrice pleinement dévouée à la cause missionnaire, le couvent des ursulines de Québec en 1639. Son but est originellement d'évangéliser et de franciser les jeunes filles autochtones. Mais rapidement elle va devoir étendre son oeuvre d'instruction et d'éducation aux jeunes Françaises.Pour devenir missionnaire en terre canadienne, elle a dû affronter nombre d'obstacles majeurs. Loin de la décourager, ceux-ci l'ont au contraire motivée et lui ont donné l'énergie de poursuivre ce rêve Presque insensé pour une religieuse à l'époque. Face à ces défis de taille, son agentivité de femme d'action lui a permis de concrétiser son rêve d'apostolat au Canada.Depuis sa béatification par le pape Jean-Paul II en 1980, et surtout sa canonisation par le pape François le 2 avril 2014, de plus en plus de spécialistes s'intéressent à ses écrits. S'inscrivant dans ce mouvement. cette étude se veut une réflexion sur les obstacles rencontrés par Marie Guyart de l'Incarnation et la manière dont elle les a surmontés.
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