La fraternité est le mot-clé du triptyque républicain sans lequel la liberté et l'égalité perdent tout leur sens.
Dans la détresse des émeutes de banlieue d'octobre 2005, Max Armanet, alors directeur de La Vie, lançait un appel pour un service citoyen fraternel et obligatoire. Chacun d'entre nous, en contrepartie des droits que lui garantit la République, accepterait comme un de ses devoirs de contribuer au bien commun en donnant de son temps. Cet appel a tout de suite été soutenu avec enthousiasme par de nombreuses personnalités comme Germaine Tillion, l'abbé Pierre, Edgar Morin, Claudie Haigneré, Jacques Attali, Bernard Kouchner, Jean Daniel ou Michel Camdessus, mais aussi par 470 parlementaires et des dizaines de milliers d'anonymes.
Autour de cette formidable idée, un réseau s'est constitué depuis plusieurs mois pour en imaginer les contours et réfléchir aux modalités concrètes de sa réalisation.
Même si les candidats à la présidence s'en sont tous emparés et ont décidé de l'inscrire à leur programme, aucun d'eux n'en a donné pour l'instant une définition précise et surtout n'a expliqué comment il pensait le mettre en oeuvre. Ce manifeste, dans lequel est très clairement expliquée la façon dont le service civique obligatoire pourra être mis en place, devrait constituer, non seulement pour eux mais pour tous les Français, un très précieux mode d'emploi !
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