80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le chantier de la transformation de l'école, en permanence à l'ordre du jour, reste trop souvent confiné au cercle étroit des spécialistes. Mais l'éducation est une affaire trop sérieuse pour être confisquée par l'Education nationale. Un véritable débat public s'impose pour cerner les priorités d'un service public d'éducation de qualité et en finir avec l'hypocrisie et les faux-semblants.
Où en est, dans l'école de la République, le brassage social tant vanté ? Que dire du non-respect de la sectorisation ? Comment définir un "savoir minimum garanti" ? Faut-il réinventer le métier d'enseignant ? Comment accroître la marge de manoeuvre de chaque établissement, sans faire le jeu du clientélisme local ?
Les auteurs de ce manifeste - enseignants, chercheurs, chefs d'établissement, parents d'élèves, militants d'associations ou de mouvements pédagogiques, syndicalistes, etc. - posent ici quelques jalons pour répondre à ces questions. Evitant la langue de bois, ils partent des réalités du terrain pour extraire quelques principes auxquels ils tiennent et qu'ils voudraient faire partager. Leurs propositions s'articulent autour de quatre termes ; l'instruction, l'éducation, la formation et la socialisation, trop souvent disjoints, voire opposés. Tant qu'ils ne seront pas pensés ensemble au sein de l'école, de la maternelle à l'université, et même au-delà, l'immobilisme ou le volontarisme arrogant se feront la guerre inlassablement, sans que rien ne bouge sur le fond.
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