Vera et Mary sont des sorcières. Mais ici point de balais : c'est à vélo qu'elles parcourent le territoire qu'elles ont pour mission de protéger. Leur quotidien est celui de jeunes adultes précaires, entre soirées, jeux vidéo, chômage et petits jobs. En explorant la forêt, elles font un jour une terrible découverte : un bâtiment maudit empoisonne leur région ! S'engagent alors une lutte contre ce qui semble être un réseau d'énergie néfaste réparti à la surface de la Terre : les « Temples de béton ».
Un Manfra que je conseille (Manga Français) !
Vera et Mary sont des sorcières, afin de protéger leur territoire, elles utilisent des vélos pour le parcourir. Un jours elles font une terrible découverte, en explorant la forêt, elles tombent sur un bâtiment maudit empoisonne leur région. Elles qui habituellement ont le même quotidien que les jeunes adultes précaires, chômage et petits jobs ainsi que les fêtes et les jeux vidéo. S'engagent alors une lutte contre ce qui semble être un réseau d'énergie néfaste réparti à la surface de la Terre : les " Temples de béton ".
Deux sorcières et un chat noir en vélos sur les routes Alsacienne, un très beau début, une intrigue mignonne et mystérieuse.
Magie, Occulte, Problématique actuelle (Économique, Social et Environnementale) et Injustice.
Une oeuvre poétique, on retrouve des influences de d'autres oeuvres japonaise et de Miyazaki. On découvre
Vera et Mary au fil des saisons, elles sont attachantes, modernes, complexes et elles ont des choix à faire.
"Vivre entre meufs dans la montagne sans se préoccuper du fric ça ne doit pas être si mal !"
Juchée sur son vélo, Vera parcourt la campagne aux alentours de Strasbourg où elle rééquilibre les énergies telluriques déstabilisées. Il faut dire que Vera est une sorcière, et même si elle n’est pas aussi puissante que son binôme Mary, elle est totalement impliquée dans son rôle au point de négliger les autres aspects de sa vie. Sans travail, elle vit des aides, mais un jour, alors qu’elle est prise en flagrant délit de vol, elle va se retrouver encore plus précaire et être obligée de trouver un petit boulot. Difficile pour elle, d’allier son devoir de sorcière avec un travail, d’autant qu’au cœur de la forêt, les deux sorcières ont découvert un bunker qui dégage des ondes maléfiques, et empoisonne la nature environnante.
Ce premier tome, nous met rapidement en appétit, et plusieurs thèmes surgissent, d’un côté, nous avons l’aspect magique avec des sorcières modernes qui se déplacent à vélo, jouent aux jeux vidéo et cumulent les petits boulots, et de l’autre, on voit transparaître une critique de la société, avec la dénonciation de l’ubérisation, du traitement des précaires, et même des éléments dystopiques, mais paraissant très réels comme un permis de citoyen à points. La magie, bien que centrale, est discrète, il ne faut pas s’attendre à des sorts impressionnants (mais justement, j’ai apprécié cette magie plus silencieuse en symbiose avec la nature), et elle se confronte à la vie réelle, plus dure, et même inquiétante.
Au niveau graphique, les personnages sont facilement identifiables et évoluent dans des décors qui changent des mangas classiques, avec des paysages de campagne de l’est de la France, et des beaux plans de Strasbourg. J’ai trouvé très sympa de découvrir à la fin des idées de balades à vélos dans les lieux visités dans l’histoire.
Un très bon premier tome qui me donne envie de découvrir la suite !
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