"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Été 2017. Pauline Delabroy-Allard passe trois semaines seule dans une « maisontanière » pour se retirer du monde.
Chaque jour elle écrit en écoutant un vinyle qu'elle prend ensuite en photo. La musique, les paroles, les voix, la ramènent à ses souvenirs proches ou lointains, ses joies et ses peines.
Été 2019. Deux ans ont passé. L'autrice se réfugie dans une autre maison, celle dans laquelle elle a écrit Ça raconte Sarah, son premier roman qui a changé sa vie. C'est en position couchée qu'elle se laisse traverser par ses sentiments, qu'elle écoute son corps, comme les histoires inscrites sur les murs et les plafonds de cette maison.
Sublimé par une écriture à l'os, vibrante, ce texte nous invite à l'intériorité et au recueillement : cette maison-tanière devient aussi la nôtre.
Est-ce le hasard si c'est précisément aujourd'hui que je lis ce recueil ? Un dimanche seule, dans ma maison tanière, celle qui me protège depuis presque 20 ans, celle où je me réfugie quand dehors tout me semble si violent. Un dimanche à lire la Maison tanière de Pauline Delabroy-Allard. Elle choisit un vinyl au hasard, elle observe les plafonds, prend des photos et écrit des bouts qui font un si joli tout.
Pauline Delabroy-Allard, auteure de « Ça Raconte Sarah », se réfugie seule pendant deux étés dans une maison amie. Besoin de solitude, de s’absenter du monde. Cette maison tanière va devenir le refuge de ses souvenirs, de ses sentiments, de ses douleurs, de son besoin de sentir le corps de l’autre emplir le sien. Un huis clos silencieux que seuls les bruits de la maison et des animaux qui l’habitent viennent troubler. Mélange de musique, de photographies et de mots. Un recueil original, un vague à l’âme sensuel qui emporte le lecteur. Pauline se livre par petites touches, comme des murmures, il suffit de prêter l’oreille. Une sensibilité à fleur de peau, la mélancolie qui transpire à chaque page, les maux qui deviennent des mots, magnifique.
« La poésie c'est le plus joli surnom qu'on donne à la vie ».
Cette phrase de Jacques Prévert donne tout son sens à cet ouvrage.
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