Le film de Mathias Malzieu sort au cinéma le 11 mars
Ophélie, grande fan de Mathias Malzieu et de ses écrits, fait une incursion dans l'univers riche et éclectique de l'artiste ! Le leader charismatique de Dionysos nous reçoit chez lui, dans ce monde empli d'objets fous. Ici, écureuil, skateboard, pendules en...
Lecteurs.com, partenaire du Salon du livre de Paris du 21 au 24 mars 2014. Retrouvez toute la programmation du Salon ici. Chanteur du groupe Dionysos, Mathias Malzieu a plus d'une corde à son arc et une créativité à revendre. Auteur de chansons, de nouvelles, il a...
Le film de Mathias Malzieu sort au cinéma le 11 mars
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Ophélie engage une #ConversationAvec Mathias Malzieu
Chanteur du groupe Dionysos, Mathias Malzieu a plus d'une corde à son arc et une créativité à revendre. Auteur de chansons, de nouvelles, il a également un projet cinématographique qu'il évoque dans cette interview, laissant transparaître un imaginaire foisonnant. Le plus petit baiser jamais recensé est son quatrième roman. Une belle rencontre.
Je n'ai entendu que du bien de ce roman pendant des années, ce qui m'a poussé à me le procurer et à le lire. Et… quelle déception !
Pour raconter l'histoire dans les grandes lignes, nous suivons Jack, un petit garçon au coeur gelé et qui, pour survivre, doit vivre avec une horloge à la place. Madeleine, celle qui lui a sauvé la vie et qui par ailleurs, l'élève par la suite, lui a expliqué maintes fois qu'il ne devait surtout pas subir une charge émotionnelle trop forte. Car, si cela venait à arriver, son horloge défaillirait, risquant ainsi sa vie. Cependant, lorsqu'il rencontre une jeune andalouse, les choses ne vont pas se passer comme prévu…
Je vais la faire courte, mais le fait que des adolescents de 14 ans pensent et parlent comme des adultes de 30/40 ans, ça n'est pas passé. D'autant plus que l'aspect de la sexualité est présent et développé aussi. S'ils avaient 30 ans, l'histoire me paraîtrait réaliste. Je n'ai malheureusement pas été séduite par la poésie de l'auteur, qui, à mon goût, était à la fois trop fréquente et redondante, et alors, quand c'était le petit Jack de 14 ans qui se mettait à parler en métaphores, tel un grand poète, ça me faisait rouler des yeux… Dernier point qui m'a fait grincer des dents : la communication inexistante. Je n'en peux plus des personnages qui ne s'expriment pas alors qu'ils en ont la possibilité et qui laissent les problèmes et les quiproquos s'enraciner et tout gâcher. Flûte ! pour ne pas être vulgaire.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas trop aimé et pourtant, il y avait du potentiel.
Un roman agréable et facile à lire, plein de tendresse et poétique d'un jeune garçon de 9 ans qui vient de perdre sa mère et est envoyé dans sa famille qu'il ne connait pas par delà la ligne de démarcation, pendant la Seconde Guerre Mondiale. C'est aussi une belle déclaration d'amour maternel.
Un exploration de l'intégralité des oeuvres de l'auteur, maladie, hommage à sa mère, récit, recueil et poème, de nouvelles histoires inédites. Une belle surprise, lecture original et agréable, j'ai pu relire des intrigues et découvrir celle dont je n'avais pas eu encore l'occasions de m'y plongé, on passe par différentes émotions, je vous conseille ce dernier qui est bien volumineux avec ses 1600 pages.
Roman biographique, l'auteur parle de son enfance et de sa maladie, un récit sous forme d'autodérision, un témoignage émouvant, poétique et intense. Une leçon de vie et de courage, un journal intime à l'hôpital d'un petit garçon combattant la maladie.
"Une nymphirmière délicate comme une maman spécialisée vient accrocher les petites poches contenant ma future moelle osseuse sur l'espèce de penderie à médicaments liquides qui surplombe mon lit. «Je viens pour vous greffer», dit-elle avec son air de manipulatrice de diamants. Dans les fameuses poches, un ticket de soucoupe volante pour retourner au pays des vivants. Pour repasser du statut de vampire à celui d'être humain. Embrasser sans avoir peur de se faire mordre par un microbe. Courir. Sauter. Dormir. Renaître."
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