80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une émotion vibrante et une tendre compassion nous envahissent à la lecture de "Madour". La maison familiale, les rives de l'Adour, la nature sauvage... un écrin pour la jeune plante qui s'y aventure, rappellent Colette et Francis Jammes. L'enfant aux aguets de tout ce qui vit, bêtes et hommes, a une grande faculté d'accueil et d'émerveillement. Elle est diverse, insaisissable, sage et révoltée, heureuse et souffrante, libre et liée. Ses émois sont dits dans une langue lumineuse et précise qui n'empêche pas les jeux de mots, les associations d'idées, rimes, allusions et anachronismes bienvenus. Les personnages dessinés d'un trait puissant font irruption dans le décor bucolique pour souvent agresser, blesser l'enfant. Avec la figure jupitérienne du père, brutale et cocasse qui s'invite au long du récit, elle exorcise ses démons.
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