" Ma première vie " est l'histoire d'une femme, Dounia, traumatisée par un père violent, qui lui-même porte en lui les stigmates d'une naissance et d'une enfance malheureuses. De la multiplicité de ses origines, comme c'est le cas pour tout Caribéen, Dounia nous invite à en tirer le meilleur, tout en faisant ressortir les erreurs et les côtés positifs de chaque élément de cette mosaïque de races que nous formons. Elle nous convainc de l'importance de chacun des éléments, nous demande de laisser surgir, au-delà des drames du passé (tribulations de l'immigration indienne, de l'esclavage), la richesse de l'avenir, celle qui puise sa source justement dans le métissage des cultures. " oeil devient caduc de revendiquer aujourd'hui dans la Caraïbe une appartenance raciale exclusivement africaine, européenne, indienne. Nous sommes tout cela à la fois et nous devons considérer ces éléments comme faisant partie de nous ; c'est la façon la plus sûre d'éloigner la xénophobie, le racisme. L'heure est pourtant à la revendication, à l'amertume... " Ce roman est donc, en toile de fond, un message d'harmonie, de paix. C'est un itinéraire historique et culturel, un petit voyage ancestral, un cheminement qui évolue lentement vers la reconnaissance d'un principe universel, celui d'une terre peuplée par une seule " race " : le Métis.
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